Budget des Armées : l’enjeu des drones

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2 - J.-Ch. Batteria, A. Fischer, N. Berthier E. Martin, Y. Moine, C. Baume, A. Sultan - Édité par l’agence 6médias
France Télévisions

Emmanuel Macron va prononcer, dimanche 13 juillet au soir, son traditionnel discours aux armées. L’Élysée promet des annonces majeures. On attend une forte hausse du budget de la défense pour réarmer le pays. L’armée française veut notamment combler son retard dans le très stratégique secteur des drones.

De quelques grammes à plusieurs tonnes. Sur les théâtres d'opérations militaires, les drones occupent toutes les fonctions : ils sont vigies, espions, sous-mariniers, bombardiers ou kamikazes. Xavier Tytelman, ex-pilote militaire, a vu en Ukraine les drones changer la physionomie des champs de bataille. "Les chars aujourd’hui sont très vulnérables, alors que, par le passé, c'était l’arme ultime. On envoie un drone kamikaze à 500 euros et ça peut détruire des chars qui coûtent des millions", explique l’expert aéronautique.

Piloter sur commande vocale

"On a 10 000 drones kamikazes qui sont consommés chaque jour par l'Ukraine, et entre 6 000 et 7 000 du côté russe", ajoute Xavier Tytelman. La technologie est en mutation. Dans une base d’essais au sud de Paris, les ingénieurs se livrent à un test confidentiel sur un groupe de drones. Objectif : permettre à un seul soldat de piloter six appareils avec une simple commande vocale. La montée en puissance de l’armée française s’opère.

Retrouvez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.