Survols de drones : l’espace aérien perturbé en Allemagne et en Belgique

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Article rédigé par France 2 - V. Lerouge, @RevelateursFTV, B. Bervas - Édité par l'agence 6Medias
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La multiplication des incursions de drones en Europe inquiète. Après l’aéroport de Munich (Allemagne), un camp militaire belge a été survolé le 2 octobre. Entre fermeté des dirigeants et ironie de Vladimir Poutine, ces épisodes alimentent les craintes d’escalade, notamment en Ukraine.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.


Des centaines de lits de camp déployés et 3 000 passagers bloqués contraints de dormir dans l'aérogare. Le 2 octobre, vers 21 h 30, des drones sont repérés autour de l'aéroport de Munich (Allemagne). En quelques minutes, l'espace aérien est fermé, une quinzaine d'avions sont déroutés et 17 vols au départ de Munich sont annulés. "Au final, il vaut mieux que nous soyons au sol. On est bien pris en charge ici. On a une couverture, un oreiller. Ils nous ont fourni à boire et à manger. On a tout", relativise une passagère.

Une vague d’incursions en Europe

Des drones non identifiés en Allemagne et, quatre heures plus tard, même scénario de l'autre côté de la frontière en Belgique, au-dessus du camp militaire d'Elsenborn, le 2 octobre, en marge d'un sommet européen. Emmanuel Macron a appelé à la fermeté face à ces provocations : "Je pense qu'il est important d'avoir un message clair. Les drones qui violent notre territoire prennent un gros risque. Ils peuvent être détruits. Point final."

Les incursions de drones du 2 octobre s'ajoutent à celles repérées au-dessus du Danemark il y a 10 jours. Et en Pologne, début septembre, beaucoup y voient l'intervention de la Russie. Interrogé à ce sujet, Vladimir Poutine ironise : "Je ne vais plus le faire. Je ne vais plus envoyer de drones en France, au Danemark, à Copenhague, à Lisbonne, partout où ils peuvent aller. Mais sérieusement, nous n'avons même pas de drones qui peuvent atteindre Lisbonne."

Alors que l'origine de ces survols reste non élucidée, Volodymyr Zelensky y voit une recherche d'escalade de la Russie et appelle tous les Européens à se mobiliser.

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