Son fils sur les épaules, Elon Musk met en scène une conférence de presse décousue dans le Bureau ovale
Le patron de Tesla et SpaceX et X, a expliqué comment il comptait sauver l'Amérique de la "faillite" avec sa commission chargée de réduire drastiquement les effectifs et les coûts.
Donald Trump a sans doute savouré la stupéfaction des journalistes. Alors qu'ils étaient convoqués à la Maison Blanche, mardi 11 février, pour voir le président américain signer des décrets, ils sont tombés nez-à-nez avec Elon Musk dans le Bureau ovale, son fils de 4 ans sur ses épaules. L'homme le plus riche du monde leur a alors parlé de son action à la tête du Doge, le département de "l'efficacité gouvernementale".
Depuis l'investiture de Donald Trump le 20 janvier, le patron de Tesla, SpaceX et X a en effet pris la tête de cette commission extragouvernementale chargée de tailler dans la dépense publique. Son action vis-à-vis du gouvernement fédéral a engendré une rafale de recours en justice et de critiques.
"Nous ferons des erreurs, mais nous les corrigerons"
"Nous avons un déficit de 2 000 milliards de dollars et si nous ne faisons pas quelque chose sur ce déficit, le pays ira vers la faillite", a assuré Elon Musk, coiffé d'une casquette noire avec le slogan "Make America Great Again", slogan de campagne de Donald Trump. Les Américains "ont voté pour une réforme majeure du gouvernement, et c'est ce qu'ils vont avoir", a-t-il ajouté. De temps en temps, Elon Musk s'est interrompu pour essayer de distraire son fils de 4 ans, baptis "X Æ A-12", qu'il a eu avec la musicienne Grimes et que Donald Trump décrit comme un enfant à "haut QI".
Interrogé sur les critiques de l'opposition démocrate, qui lui reproche de mener un braquage illégal de l'Etat fédéral, le multimilliardaire a assuré que son action était d'une "transparence maximale" et a assumé d'appliquer à la réforme du gouvernement les méthodes musclées dont il est adepte pour ses entreprises. "Nous allons vite, donc nous ferons des erreurs, mais nous corrigerons ces erreurs rapidement", a-t-il lancé.
La "transparence" promise semble toutefois avoir ses limites : aucun journaliste de l'Associated Press (AP), média majeur tant aux Etats-Unis que dans le reste du monde, n'a été admis dans le Bureau ovale pour cette conférence de presse surprise. AP a expliqué avoir été privée d'accès parce qu'elle refuse d'écrire "golfe d'Amérique" au lieu de "golfe du Mexique", comme le réclame Donald Trump.
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