Google va désactiver les notes des établissements scolaires sur son application Maps
Plusieurs syndicats enseignants ont dénoncé ces dernières années l'apparition de telles évaluationss. Le ministère de l'Education se réjouit de cette décision.
Publier des avis et donner des notes aux établissements scolaires sur l'application Google Maps ne sera plus possible à partir de la fin avril. Le géant américain de la tech l'a confirmé à l'AFP, mercredi 16 avril. "Cette décision est due à la présence récurrente de contributions hors sujet, nuisibles et contraires à nos politiques", explique un porte-parole de l'entreprise.
La mesure s'appliquera aux "établissements d'enseignement général" du monde entier. Son déploiement doit prendre plusieurs semaines. Les avis et évaluations qui existent déjà seront également supprimés.
L'application Google Maps permet aux utilisateurs de noter sur une échelle de 1 à 5 les endroits où ils se rendent et de laisser toutes sortes de commentaires. La pratique est notamment courante pour des hôtels et des restaurants.
"C'était devenu un défouloir"
Interrogé par l'AFP, le ministère de l'Education s'est "réjoui du choix de Google de désactiver les avis sur les fiches des établissements scolaires". "Cette demande, à l'initiative du ministère, vise à protéger l'institution et les personnels. En effet, nombre de ces avis pouvaient servir de tribune pour différentes revendications d'intérêt sans possibilité de contradictoire ou de réponse".
Ces dernières années, plusieurs syndicats enseignants ont dénoncé l'apparition de ces notations. "C'était devenu un défouloir, un lieu de règlement de comptes pour certains élèves ou parents, de manière publique", a réagi auprès de l'AFP Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU.
Pour Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur, "c'est beaucoup mieux de ne pas avoir ces avis", car "ce n'est absolument pas sain comme mode de fonctionnement". "Nous sommes clairement satisfaits", a renchéri auprès de l'AFP Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du SE-Unsa, pour qui "la protection des personnels passe aussi par la protection de l'école publique".
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