Emplois menacés, compétences réduites : deux tiers des Français estiment que le recours à l'IA dans leur entreprise représente un danger, selon une étude
Une étude de l'Ifop, publiée jeudi, révèle l'inquiétude d'une grande majorité de salariés français quant à l'usage de l'intelligence artificielle dans leur entreprise.
L'intelligence artificielle dominera-t-elle, un jour, le monde du travail ? Alors qu'une Japonaise a reconnu que ChatGPT avait rédigé 5% du roman pour lequel elle a obtenu un prix littéraire, la question se pose de la substitution de l'intelligence artificielle à nos compétences humaines. Les Français y sont majoritairement réticents, particulièrement dans le monde du travail, d'après une étude de l'Ifop/Flashs réalisée pour le site Learning.fr, publiée jeudi 18 janvier.
Ainsi, 51% des Français interrogés pour les besoins de l'étude sont inquiets du développement de l'intelligence artificielle ces dernières années. Seuls 14% se disent enthousiastes. Une différence d'appréciation qui évolue selon les générations : 31% des 18-29 sont préoccupés par l'IA, contre 59% chez les plus de 60 ans.
Bien-être, évolution des compétences, performances
Parmi ceux qui ont déjà utilisé l'IA dans le cadre du travail, 55% avouent l'avoir fait sans en informer leur hiérarchie. Et même 68% des Français interrogés anticipent des conséquences négatives pour leur entreprise. Quatre salariés sur dix estiment que l'intelligence artificielle pourra, à terme, effectuer l'essentiel de leur travail et 27% estiment que ce transfert s'opérera dans les 10 prochaines années.
Il y a également 41% des salariés qui redoutent des conséquences sur la pérennité de leur emploi, quand 31% estiment que l'IA pourrait avoir un impact négatif sur l'évolution de leurs compétences. Un pessimisme nuancé par les conséquences positives envisagées sur la qualité de vie au travail : 35% des Français interrogés estiment que leur bien-être professionnel sera amélioré, 39% n'ont pas d'avis et 26% envisagent un effet négatif.
En raison de ces inquiétudes, à peine un actif sur dix estime exercer un métier d'avenir, soit trois fois moins qu'il y a 50 ans. À noter que 63% des salariés disent ne pas vouloir être formés à l’intelligence artificielle dans une optique professionnelle.
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