Intelligence artificielle : Elon Musk présente Grok 3, son logiciel censé rivaliser avec ChatGPT et DeepSeek

Grok 3 sera d'abord gratuitement fourni aux abonnés de X Premium+, avant d'être mis à disposition d'autres publics.

franceinfo avec AFP

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Publié le 18/02/2025 11:52

Temps de lecture : 2min

Elon Musk à la Maison Blanche, à Washington (Etats-Unis), le 13 février 2025. (ALEX BRANDON / AP / SIPA)

Elon Musk a présenté, lundi 17 février, la dernière version de Grok 3, le robot conversationnel développé par sa société d'intelligence artificielle xAI. Avec cet outil, le multimilliardaire, proche conseiller de Donald Trump, espère rivaliser avec l'Américain ChatGPT et le Chinois DeepSeek. Après avoir annoncé dimanche la sortie de "l'IA la plus intelligente sur Terre", Elon Musk a expliqué lundi que son développement avait été guidé "par la recherche de la nature de l'univers".

"C'est aussi ce qui nous pousse à être une IA qui recherche au maximum la vérité, même si cette vérité est parfois en désaccord avec ce qui est politiquement correct", a ajouté le milliardaire. Grok 3 sera d'abord gratuitement fourni aux abonnés de X Premium+, avant d'être mis à disposition d'autres publics. L'entreprise xAI a mené en décembre une nouvelle levée de fonds majeure de 6 milliards de dollars. Ces financements doivent servir notamment au renforcement des "infrastructures de pointe", soulignait à l'époque cette société qui développe des produits d'intelligence artificielle générative et se veut un concurrent d'OpenAI, à l'origine du logiciel ChatGPT lancé en 2022.

Le rachat d'OpenAI rejeté

Le conseil d'administration d'OpenAI a annoncé vendredi le rejet, à l'unanimité, de l'offre de rachat faite par Elon Musk pour 97,4 milliards de dollars. Le secteur a par ailleurs été déstabilisé en janvier par DeepSeek, une IA générative créée par une start-up chinoise capable d'égaler ses concurrents américains pour un coût bien moindre.

Ce lancement intervient au moment où le patron de Tesla, SpaceX et propriétaire du réseau social X, se voit propulsé par le président républicain à la tête d'un vaste chantier de coupes franches dans les dépenses de l'Etat fédéral, qui inquiète démocrates et syndicats notamment. Sa fonction à la tête du Doge, la commission chargée de "l'efficacité" gouvernementale, soulève des interrogations sur les risques de conflits d'intérêts, l'homme le plus riche du monde ayant de très gros contrats publics.