La Corée du Sud retire l'intelligence artificielle chinoise DeepSeek des boutiques d'applications
Fin janvier, le régulateur sud-coréen avait déjà annoncé avoir demandé des explications à DeepSeek concernant son traitement des informations fournies par les utilisateurs.
Les autorités sud-coréennes ont annoncé, lundi 17 février, le retrait de DeepSeek des boutiques d'applications locales, le temps d'étudier la manière dont la startup chinoise spécialisée dans l'intelligence artificielle (IA) gère les données des utilisateurs. La Corée du Sud fait partie des pays comme l'Italie, la France ou l'Australie qui ont exprimé des inquiétudes sur la protection de la vie privée ou leur sécurité nationale par DeepSeek depuis le lancement tonitruant le mois dernier de son chatbot.
"Nous espérons que les pays concernés éviteront de prendre des mesures qui élargissent à l'excès le concept de sécurité et de politiser les questions commerciales et technologiques", a réagi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. Fin janvier, le régulateur sud-coréen avait déjà déclaré avoir demandé des explications à DeepSeek concernant son traitement des informations fournies par les utilisateurs. Depuis, la société chinoise "a reconnu certains manquements" quant au respect de la vie privée, a précisé la commission sud-coréenne chargée de la protection des données personnelles.
Les téléchargements suspendus
Cette dernière a souligné qu'il faudrait "inévitablement un certain temps" pour rectifier la situation, d'où la décision de retirer l'application des boutiques d'applications. Le robot conversationnel n'est donc plus disponible au téléchargement depuis samedi soir, mais continue de fonctionner pour les utilisateurs qui l'ont déjà. Le régulateur sud-coréen a appelé ces derniers à "utiliser le service avec précaution en attendant les résultats finaux [de l'examen], notamment en s'abstenant d'entrer leurs informations personnelles".
Début février, plusieurs ministères sud-coréens, de la Défense et du Commerce notamment, avaient bloqué l'accès à DeepSeek sur leurs ordinateurs. Le modèle R1 du robot conversationnel chinois a stupéfié par sa capacité à égaler ses concurrents américains, bien qu'il ait été développé à bas coût et fonctionne avec moins de ressources, remettant en question le modèle économique du secteur.
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