Les géants du divertissement Disney et NBCUniversal attaquent en justice le générateur d'images par IA Midjourney
Les deux groupes, qui contrôlent des univers comme Disney, Marvel ou encore les films d'animation DreamWorks, accusent Midjourney de générer "à l'infini des copies non autorisées" de leurs créations.
Mickey, Spiderman, Homer Simpson et Dark Vador s'unissent contre l'intelligence artificielle (IA). Les géants du divertissement Disney et NBCUniversal ont assigné en justice la plateforme de génération d'images par intelligence artificielle (IA) Midjourney, mercredi 11 juin. Elles accusent l'entreprise d'avoir utilisé leurs contenus sans autorisation pour développer ses interfaces.
Pour produire des textes, des images ou des vidéos, les IA génératives comme Midjourney ou ChatGPT doivent analyser des milliards d'exemples de médias, le plus souvent sans l'autorisation des créateurs de ces contenus. Les entreprises d'IA affirment le plus souvent que cette utilisation n'enfreint pas le droit d'auteur. Mais Disney et NBC Universal (filiale du câblo-opérateur Comcast) décrivent Midjourney comme "un distributeur numérique, qui génère, à l'infini, des copies non autorisées de travaux" produits par les studios des deux géants du divertissement.
Des reproductions presque identiques
Dans le document de l'assignation déposé au tribunal fédéral de Los Angeles, publié par le site américain Variety, les deux groupes montrent de nombreux exemples d'images générées par Midjourney qui reprennent quasiment trait pour trait des personnages emblématiques de Star Wars, de l'univers Marvel ou des films d'animation DreamWorks.
Disney et NBCUniversal précisent avoir demandé à Midjourney de cesser de puiser dans leurs contenus de façon indue, sans succès. Les deux groupes estiment à 300 millions de dollars le chiffre d'affaires dégagé par Midjourney en 2024, deux ans seulement après sa création. Ils demandent à la justice d'enjoindre à Midjourney de ne plus utiliser leurs contenus sans permission, mais aussi la restitution des revenus générés ainsi que le versement de dommages et intérêts, qui pourrait selon eux atteindre 150 000 dollars par œuvre. Sollicité par l'AFP, Midjourney n'a pas donné suite dans l'immédiat.
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