Le parquet de Paris ouvre une enquête après le sabotage de fibres optiques qui a entraîné des coupures d'accès à internet dans plusieurs grandes villes
Des coupures d'accès à internet ont été recensées notamment à Grenoble, Besançon, Reims et Strasbourg.
Une enquête préliminaire a été ouverte mercredi 27 avril après une vague d'actes de malveillance d'une ampleur sans précédent visant le réseau national de fibre optique, a indiqué le parquet de Paris. La section cyber de ce parquet a ouvert une enquête pour "détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation", "entrave à un système de traitement automatisé de données" et "association de malfaiteurs", concernant ces incidents qui ont entraîné mercredi des ralentissements et des coupures d'accès à internet dans plusieurs grandes villes françaises, dont Grenoble, Besançon, Reims et Strasbourg.
Opérateur le plus touché, Free a dénoncé sur Twitter de "multiples actes de malveillance" sur des câbles, commis "dans la nuit et la matinée". Et affirme que le problème est "circonscrit" et presque entièrement résolu. A la mi-journée, l'opérateur a posté des photos qui montrent manifestement des câbles sectionnés, sans préciser où elles avaient été prises.
— Free 1337 (@Free_1337) April 27, 2022
L'opérateur SFR, également concerné, a confirmé "plusieurs coupures de fibre" autour de Lyon et en Ile-de-France, dont l'origine "est inconnue". "Les équipes sont sur le pont" et les "travaux sont en cours", a poursuivi l'entreprise. Le ministère de l'Economie affirme à l'AFP avoir été informé d'un problème de "tuyaux sectionnés" qui pourrait correspondre à des actes de vandalisme, sans plus de détails.
Des problèmes à Lyon, Lille ou Strasbourg
"C'est un peu comme si des autoroutes étaient coupées, et qu'il fallait rediriger le trafic sur des nationales", explique à l'AFP Sami Slim, directeur général de Telehouse, l'une des plaques tournantes du trafic internet en France. En construisant de nouvelles "routes" pour contourner les perturbations, "il peut y avoir des petites coupures çà et là, mais internet fonctionne".
Sur le site Downdetector, où les usagers peuvent notifier des perturbations, des pics de signalements d'abonnés à Free apparaissent autour de Paris, Lyon, Grenoble, Reims, Strasbourg et Lille.
Bouygues Telecom "n'utilise pas les liens concernés par ces dysfonctionnements et les services mobiles et fixes sont assurés normalement", a déclaré le groupe à l'AFP.
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