La plateforme de streaming musical Spotify annonce le licenciement de 6% de ses effectifs
Avec près de 600 postes supprimés, il s'agit du plus gros plan social annoncé par la firme suédoise fondée en 2006.
Nouvelle réduction d'effectifs dans l'univers des géants du net. Spotify, numéro un mondial des plateformes de streaming musical, a annoncé lundi 23 janvier, la suppression de 600 postes, soit 6% de ses effectifs. Il s'agit du plus gros plan de licenciement de la firme suédoise fondée en 2006.
Dans un message destiné aux employés et publié en ligne, le dirigeant de l'entreprise, Daniel Ek, a reconnu "un changement de culture" après des années où la priorité a été donnée à la croissance plutôt qu'aux profits. "Avec le recul, j'ai été trop ambitieux en investissant plus vite que notre croissance de chiffre d'affaires", a reconnu le directeur général et cofondateur de Spotify.
Des plans de départs dans d'autres grands groupes du secteur
Des entretiens individuels vont avoir lieu avec les employés concernés lundi, a précisé Daniel Ek. Le plan social devrait coûter 35 à 45 millions de compensations. Si Spotify a été ponctuellement rentable, la plateforme au demi-milliard d'utilisateurs accuse régulièrement des pertes, malgré une croissance fulgurante du nombre de ses abonnés, et une avance sur ses concurrents comme Apple Music ou Amazon Music.
"Nous avons fait un effort considérable ces derniers mois pour réduire nos coûts, mais ça n'a tout simplement pas été suffisant", a justifié Daniel Ek lundi. Selon le milliardaire scandinave, les investissements de Spotify ont augmenté deux fois plus vite que ses revenus l'an passé.
D'autres grands groupes du secteur de la "tech" ont annoncé des réductions d'effectifs ces derniers mois, à l'instar d'Amazon ou du géant informatique américain Microsoft. De son côté, la maison mère de Google, Alphabet, a annoncé vendredi la suppression de 12 000 postes.
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