Les "hackers" américains qui se réunissent annuellement à la conférence "DefCon" repartent souvent avec un job
DefCon a longtemps été considéré comme un repaire de "pirates informatiques", infiltré par les forces de l'ordre venues y débusquer les malfaiteurs les plus calés dans la destruction de barrières de sécurité informatique.Ce week-end elle est devenue une plateforme d'échanges entre amateurs doués et recruteurs en mal de cerveaux.
DefCon a longtemps été considéré comme un repaire de "pirates informatiques", infiltré par les forces de l'ordre venues y débusquer les malfaiteurs les plus calés dans la destruction de barrières de sécurité informatique.
Ce week-end elle est devenue une plateforme d'échanges entre amateurs doués et recruteurs en mal de cerveaux.
Les "hackers" américains se plaignaient depuis longtemps d'être injustement décrits comme des vandales ou des voyous, alors qu'ils se voient plutôt comme des informaticiens passionnés par le défi de démonter le fonctionnement des appareils informatiques.
Ces derniers jours à Las Vegas, leur lutte pour la reconnaissance semblait proche de la victoire, les agents fédéraux ne s'infiltrant plus anonymement à la conférence DefCon, mais s'affichant ouvertement, badge à la ceinture et offres d'emploi aux lèvres.
"La peur de l'inconnu a laissé la place à la volonté que le boulot soit fait", déclare "Barcode", qui fréquente depuis longtemps DefCon. Désormais, la police se dit que ceux qu'elle prenait naguère pour des voyous peuvent être des alliés. De leur côté, les adolescents qui parvenaient à la gloire dans les mondes virtuels ont mûri, et se disent que ce serait bien de gagner de l'argent dans le monde réel, résume le hacker.
"Cheveux verts sur la tête"
Dimanche, un discret réseau de bénévoles spécialistes de la sécurité sur internet, Vigilant, qui collabore volontiers avec les autorités américaines, est sorti de l'ombre pour la première fois pour recruter lors de cette conférence.
Son responsable, Chet Uber, s'est étonné qu'il n'y ait pas plus d'entreprises représentées à la conférence. "Il devrait y avoir ici des sociétés qui viennent recruter", dit-il, estimant que les entreprises privées "ont peur de se retrouver avec des gens qui ont des cheveux verts dressés sur la tête."
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