Facebook s'excuse après avoir censuré la photo d'un mannequin grande taille
Le réseau social avait estimé, dans un premier temps, que le corps en question était montré sous un jour "indésirable". La pub a finalement été réintégrée.
Facebook a encore une fois été épinglé pour sa censure arbitraire. Le réseau social créé par Mark Zuckerberg a dû faire machine arrière après avoir interdit la photo d'un mannequin aux formes généreuses en bikini dans une publicité australienne.
Dans un premier temps, Facebook avait bloqué cette publicité destinée à promouvoir l'image positive du corps, de l'association Cherchez la femme, basée à Melbourne, pour un événement baptisé "graisse et féminisme". D'après le réseau social, cette campagne contrevenait à ses règlements.
Lorsque les organisateurs se sont inquiétés de cette décision, Facebook a alors expliqué que la publicité ne répondait pas à leurs critères en matière de santé car "l'image dépeint un corps ou des parties du corps d'une manière indésirable".
"Une mauvaise image d'eux-mêmes"
"Les publicités de ce type ne sont pas permises car elles entraînent, chez ceux qui les voient, une mauvaise image d'eux-mêmes", écrit Facebook à l'une des organisatrices de l'événement Jessamy Gleeson, qui a publié sur internet une capture d'écran de la lettre. Celle-ci s'est dite abasourdie que Facebook "ne sache apparemment pas que des rondes, des femmes qui se décrivent comme grosses, peuvent se sentir très bien dans leur peau".
Elle a appelé les internautes à "crier fort contre quiconque tenterait de nous dire que certains corps sont plus 'désirables' que d'autres". "Facebook n'a pas tenu compte du fait que notre événement va aborder l'image corporelle positive, qui peut concerner tous les types de corps, mais dans notre cas, en l'occurrence, les gros corps", ajoute-t-elle.
"Nous sommes désolés de notre évaluation incorrecte"
Le groupe américain a "au contraire décidé que nous avions entrepris de faire en sorte que les femmes se sentent mal en postant une photo d'une ronde merveilleuse", a encore regretté Jessamy Gleeson.
Facebook a ensuite fait amende honorable, adressant à Jessamy Gleeson une note expliquant avoir mal évalué l'initiative. "Ce n'est pas le cas ici et nous sommes désolés de notre évaluation incorrecte. Nous évaluons des millions de publicités chaque semaine et dans certains cas, nous désapprouvons par erreur des images qui ne violent pas notre réglementation", s'est excusé le réseau social.
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