Fin du fact-checking, monde de l'entreprise "émasculé" : Mark Zuckerberg se dévoile au micro d'un animateur conservateur

Le fondateur de Facebook et de Meta s'est confié dans le podcast de l'animateur conservateur américain Joe Rogan. Il y évoque notamment son choix de supprimer le service de fact-checking de ses plateformes aux États-Unis.

Article rédigé par franceinfo
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Mark Zuckerberg, directeur général du groupe Meta, lors d'une audition au Sénat américain, le 31 janvier 2024. (ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP)
Mark Zuckerberg, directeur général du groupe Meta, lors d'une audition au Sénat américain, le 31 janvier 2024. (ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP)

Le patron de Meta, Mark Zuckerberg, poursuit sa mue trumpiste. Le fondateur de Facebook continue de faire du pied au futur président, surtout depuis sa victoire en novembre. La semaine dernière, il a, entre autres choses, rendu visite à Donald Trump, chez lui en Floride, ou encore supprimé le fact-checking de ses plateformes aux États-Unis. Un service qu'il compare à l'ombre de "Big Brother" dans le roman de George Orwell 1984, dans une interview donnée dans le podcast de l'animateur conservateur Joe Rogan. 

Un moyen pour Mark Zuckerberg de justifier la suppression de la vérification des faits sur Facebook et Instagram, gérée par des organismes indépendants aux États-Unis. "C’est vraiment une pente glissante. On en est arrivé au point où je me disais que ce programme détruisait la confiance, particulièrement aux États-Unis", estime même le patron de Meta.

À la place, un système de notes permettra aux utilisateurs de rajouter du contexte à certaines publications, comme sur le réseau X d'Elon Musk.

Et le parallèle avec le fondateur de Tesla et de Space X ne s’arrête pas là. Mark Zuckerberg accuse le gouvernement Biden de censure. Les programmes destinés à favoriser la diversité de son personnel ont également été supprimés.

Le monde de l’entreprise, à entendre le directeur général de Meta, serait "émasculé". "Cette sorte d’énergie masculine, je crois que c’est une bonne chose."

"Je pense qu’une culture d’entreprise qui célèbre, un peu plus, l’agressivité a ses propres mérites, très positifs."

Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook

dans une interview à Joe Rogan

Le patron de Meta devient une copie tardive d’Elon Musk, pendant que le monde de la "tech" continue de s’aligner sur Donald Trump. Mark Zuckerberg l'assure, il veut "simplement" que l’Amérique triomphe.

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