Quitter X : "Il ne faut pas laisser le terrain à des idées que l'on conteste", estime le président de l'Arcom

Roch-Olivier Maistre met en avant l'initiative du DSA [règlement européen qui encadre les activités des plateformes], "un texte de liberté qui protège la liberté et lutte contre les contenus illicites".

franceinfo

Radio France

Publié le 21/01/2025 08:43

Temps de lecture : 1min

Le président de l'Arcom, Roch-Olivier Maistre, le 21 janvier 2025 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

Au lendemain du grand mouvement de départ du réseau social X en France, baptisé HelloQuitteX, et des annonces de nombreux médias et maisons d'édition de quitter la plateforme, le président de l'Arcom, Roch-Olivier Maistre, invité de France Inter mardi 21 janvier, estime qu'il "ne faut pas laisser le terrain à des idées que l'on conteste. La compétition des idées, c'est important et il faut rivaliser sur ce terrain-là."

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S'interroger sur le fait d'arrêter de publier ou non sur X est un "débat tout à fait légitime", précise Roch-Olivier Maistre, mais à la "question 'faut il abandonner le terrain ou faut-il aller sur le terrain pour faire face aux questions qui s'y pose ?' Je suis plutôt de cette deuxième école."

Roch-Olivier Maistre (@romaistre), président de l'Arcom, régulateur de l'audiovisuel : "En démocratie, la liberté d'expression est un droit limité par la loi, il n'y a que les libertariens pour imaginer qu'elle est absolue."#le710inter pic.twitter.com/M5o8D1wHms
— France Inter (@franceinter) January 21, 2025

Il ajoute : "Je crois qu'on a la chance d'être sur un continent -le continent européen- qui tente justement pour la première fois une approche de régulation de ces grands acteurs du numérique. Un modèle de régulation qui est protecteur de nos libertés, fidèle à nos valeurs. Le DSA [règlement européen qui encadre les activités des plateformes], c'est un texte de liberté au départ, qui protège la liberté bien évidemment, qui ne régule pas les contenus mais qui demande à ces acteurs -et c'est quand même le moins qu'on puisse leur demander- de lutter contre les contenus illicites, ce qui est interdit par le droit."