Face aux comptes usurpés, Twitter revoit, encore, son système d'authentification
Elon Musk tâtonne avec sa nouvelle acquisition. L'arrivée d'une certification payante, "Twitter Blue", a permis des usurpations d'identité en pagaille. Le réseau social a donc réintroduit un second badge.
Cela devient difficile à suivre. Face à la multiplication des comptes usurpés, Twitter a réintroduit, dans la plus grande cacophonie, un badge permettant de certifier certains profils, vendredi 11 novembre, tout en suspendant son système d'authentification payant. "Nous avons ajouté un sigle 'officiel' sur certains comptes", a tweeté l'influente plate-forme, rachetée le 28 octobre par Elon Musk pour 44 milliards de dollars.
Ce logo de couleur grise est apparu sous le profil de nombreux annonceurs et aussi, brièvement, sur le compte @Twitter. Il avait été introduit une première fois mercredi sur le réseau social mais avait été rapidement supprimé par son nouveau patron, le fantasque propriétaire de Tesla et SpaceX.
Une ribambelle de faux comptes
Elon Musk pousse depuis son arrivée à la tête de Twitter pour la mise en place d'un autre système d'authentification, facturé près de 8 dollars par mois. "Twitter Blue" permet à quiconque d'obtenir la coche bleue gage d'authenticité, jusqu'ici réservée aux organisations et personnes ayant une certaine notoriété. Mais son introduction cette semaine aux Etats-Unis s'est accompagnée d'une éclosion de comptes se faisant passer pour ceux de célébrités ou de grandes entreprises.
De faux LeBron James ou Joe Biden ont ainsi tweeté au nom de la star du basket ou du président des Etats-Unis. L'entreprise pharmaceutique Eli Lilly a dû s'excuser après le succès d'un tweet émis avec un compte à son nom, doté de la coche bleue, qui promettait de l'insuline gratuite.
Vendredi, il ne semblait pas possible de souscrire à "Twitter Blue" sur le site ou via l'application mobile. Un mémo interne, publié par certains médias américains, explique que le service a été suspendu "pour résoudre les problèmes d'usurpation". Depuis qu'il a racheté Twitter, Elon Musk a licencié la moitié de ses 7 500 employés et lancé manu militari plusieurs projets, dont la refonte de l'abonnement payant.
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