Twitter : après un faux départ, Elon Musk retente un nouvel abonnement payant
Le nouveau propriétaire du réseau social a déjà tenté, en vain, de lancer un nouveau système d'identification, dans l'espoir de diversifier les sources de revenus de Twitter.
La première tentative s'était soldée par une grande confusion et l'afflux de faux comptes. Elon Musk tente une nouvelle fois, lundi 12 décembre, de lancer une formule d'abonnement payant à Twitter, incluant l'authentification des comptes. Au cours de la journée, l'entreprise a dévoilé peu à peu les contours de ce projet phare du nouveau propriétaire du réseau social, au fil de la journée, expliquant sur son site que l'abonnement serait dans un premier temps disponible aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni, contre 8 dollars par mois, ou 11 dollars pour les détenteurs d'appareils Apple. Mais en fin d'après-midi, il ne semblait pas encore possible d'y souscrire.
Principal intérêt pour les personnes acceptant de débourser de l'argent : une coche censée certifier l'identité de l'abonné, bleue pour les particuliers, dorée pour les entreprises, grise pour les institutions.
Pour se voir attribuer cette authentification, les utilisateurs doivent avoir un compte depuis au moins 90 jours associé à un numéro de téléphone vérifié et qui ne semble pas "trompeur ou mensonger". Ils doivent aussi avoir été actifs au moins une fois dans le mois précédent et ne pas avoir changé leur photo de profil ou leur nom sur Twitter au cours de la semaine précédente.
Une stratégie obscure
Cette initiative doit permettre à Twitter de diversifier son chiffre d'affaires au-delà des publicités. Car les revenus tirés de ces dernières ont baissé ces derniers mois sous l'effet du ralentissement économique, mais aussi parce que de nombreux annonceurs ont été échaudés par la prise de contrôle de la plateforme par Elon Musk, craignant de retrouver leurs pubs auprès de contenus controversés.
Le nouveau patron, qui se présente comme un défenseur de la liberté d'expression et affirme régulièrement que Twitter faisait auparavant preuve de parti pris en faveur des idées de gauche, a en effet nettement réduit les effectifs chargés de la modération et autorisé le retour sur la plateforme de personnalités suspendues, comme Donald Trump.
Le multimilliardaire tente aussi d'attirer l'attention en promouvant depuis une dizaine de jours ce qu'il surnomme les "Twitter files", des documents internes censés illustrer des pratiques de modération discutables. "Je ne comprends pas ce qu'il essaie de faire" avec ces déclarations à l'emporte-pièce, a réagi Carolina Milanesi du cabinet Creative Strategies, citée par l'AFP. Peut-être est-ce une tactique pour attirer plus de gens et ainsi vendre plus d'abonnements, avance-t-elle. Mais sa stratégie reste obscure, estime la spécialiste.
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