Un sénateur UDI porte plainte après la publication d'un pénis sur son compte Twitter
Le sénateur Joël Guerriau a décidé de porter plainte contre ce qu'il qualifie d'"acte de malveillance".
Piratage ou grosse erreur de clic ? Le compte Twitter du sénateur UDI Joël Guerriau a affiché, dans la soirée du lundi 19 décembre, une photographie de pénis prise en très gros plan. Le tweet n'est resté en ligne que quelques minutes, suffisant pour que certains internautes réalisent des captures d'écran.
La décence nous oblige à flouter le cliché en question, mais voici le message qui l'accompagnait.
Très rapidement, le tweet est supprimé. Le sénateur de Loire-Atlantique dénonce un piratage et annonce qu'il va déposer plainte contre X (l'occasion de nombreuses blagues graveleuses sur Twitter). Une réaction rapide qui n'empêchera pas le "bad buzz", puisque Joël Guerriau, très peu connu jusque-là sur le réseau social, va connaître une soudaine popularité, en étant cité près de 6 000 fois en moins de 24 heures, selon les données du site Visibrain.
Trahi par une faute d'orthographe ?
Les internautes, qui ont en mémoire d'autres histoires comme celle du sénateur américain Anthony Weiner, se moquent allègrement de l'élu et penchent plutôt facilement pour la théorie de la maladresse que pour celle du piratage. Certains remarquent que le message contient une faute sur le mot "Daech", habituelle sur le compte du sénateur. D'autres soulignent que des pirates auraient peut-être choisi un compte Twitter un peu plus en vue pour commettre leur forfait.
- J'ai un système pour poster une bite floue via un compte twitter!
— MaîtreZemky (@MaitreZemky) 19 décembre 2016
- On le fait avec @realDonaldTrump? @fhollande?
- Nan @Joel_Guerriau
Face aux doutes des internautes et devant les questions des journalistes, la défense du sénateur s'adapte légèrement. Contacté par LCI, le cabinet de l'élu évoque un "acte de malveillance ou une maladresse d'un de ses collaborateurs".
Il s’agit plutôt d’un piratage interne, un acte de malveillance de la part d’un membre de son entourage.
Un mot de passe un peu simpliste
La vraie leçon de cette anecdote concerne plutôt la sécurité mise en place par les élus sur les réseaux sociaux. "Il faut dire qu’il n’était pas compliqué de pirater le compte du sénateur car le mot de passe était le nom de sa femme suivi du numéro de département 44, car il est sénateur de la Loire-Atlantique", avoue au site Buzzfeed une collaboratrice parlementaire du sénateur.
Les codes du compte ont été changés et il restera à l'enquête d'identifier l'auteur de la plaisanterie. "Cette publication déplacée, grotesque et choquante, constitue une infraction pénale susceptible d'être réprimée sévèrement", ont prévenu les avocats du sénateur dans un communiqué diffusé sur Twitter.
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