Piratage massif de Free : un jeune de 17 ans mis en examen

Le 21 octobre 2024, la base de données de Free, portant sur 19,2 millions de clients français, avait été mise en vente aux enchères par un hacker sur un forum cybercriminel.

Article rédigé par franceinfo
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Une enseigne de l'opérateur téléphonique Free à Rennes. Photo d'illustration. (MARC OLLIVIER  / MAXPPP)
Une enseigne de l'opérateur téléphonique Free à Rennes. Photo d'illustration. (MARC OLLIVIER / MAXPPP)

Un mineur de 17 ans, accusé d'être à l'origine d'un piratage massif de l'opérateur Free, a été mis en examen pour atteintes à un système de traitement automatisé de données, collecte de données personnelles par moyen frauduleux, extorsion, et recel, indique jeudi 16 janvier le parquet de Paris qui précise qu'il a également "l'obligation de respecter un placement".

Le suspect a été interpellé "à son domicile dans l’Essonne, le 13 janvier 2025" par les enquêteurs, accompagnés d'un "magistrat de la lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris".

"Le 21 octobre 2024, la base de données de Free, portant sur 19,2 millions de clients français, dont 5,11 millions incluant un numéro IBAN, a été mise en vente aux enchères par un hacker sur un forum cybercriminel", rappelle le parquet de Paris. L'enquête a été confiée à la brigade de lutte contre la cybercriminalité qui a confirmé "que les données avaient été extraites entre le 8 et le 21 octobre".

Selon une source proche du dossier, le mineur a reconnu devant les enquêteurs avoir touché 10 000 euros, une somme qui représente la moitié de la vente de la base de données. La somme de 20 000 euros avait été évoquée dans des échanges repérés par la police sur l'application Discord. Toujours selon la même source, ce n'est pas le mineur interpellé qui a vendu la base de données.

Le mineur identifié comme l’auteur de cette fuite était "déjà sous contrôle judiciaire", après son interpellation "en juin 2024 dans un dossier de fuites de données de clients notamment de Sport 2000, et de piratage des comptes Twitter du groupe Altice", à qui appartient notamment SFR. Selon les informations de franceinfo, il avait également été interpellé en décembre pour plusieurs autres piratages dont les enseignes Boulanger et Cultura.

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