"C'est un vrai déclencheur" : dans les coulisses d'une journée de détection pour les athlètes paralympiques à l'Insep, à Paris

Près de 250 sportifs ont passé un week-end de tests dans le centre de performance du sport français, avec comme ambition d'être repéré pour aller aux Jeux paralympiques d'hiver et d'été.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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L'Insep fait peau neuve pour offrir les meilleurs conditions aux sportifs français afin qu'ils préparent les JO comme s'ils y étaient déjà. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)
L'Insep fait peau neuve pour offrir les meilleurs conditions aux sportifs français afin qu'ils préparent les JO comme s'ils y étaient déjà. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

On l'appelle "la relève". Ce programme de détection vise à trouver les athlètes paralympiques qui porteront le maillot de l’équipe de France lors des prochaines paralympiades, et peut-être dès l’hiver prochain aux Jeux 2026 de Milan-Cortina. Ces sportifs au rêve olympique ont passé des tests le week-end des 12 et 13 avril à l'Insep, l’Institut national du sport de l’expertise et de la performance, dans le 12e arrondissement de Paris.

Courir un sprint de 20 mètres, lancer un ballon dans une cible, tirer le plus fort possible sur un élastique : ils sont 28 sélectionnés sur 250 inscrits cette année à passer les tests. Tony, 25 ans, est tétraplégique depuis un accident de la circulation. Il rêve de porter un jour le maillot de l’équipe de France. "Je pratique déjà le para-hockey et le ski. J'aimerais bien faire de la compétition et aller le plus haut possible, pourquoi pas être repéré et faire des stages avec l'équipe de France. Voire aller aux Jeux paralympiques", espère le jeune homme. 

"Les athlètes doivent être ouverts à toutes les possibilités"

Jean-Christophe Rambeau a participé à la première édition en 2019. Il est aujourd’hui paralympien en volley-ball assis. "J'étais à leur place il y a six ans, plein de pression et plein de rêves. C'est un vrai déclencheur. Les athlètes doivent être ouverts à toutes les possibilités, et se dire que s'ils étaient venus pour faire de l'athlétisme, ils vont peut-être repartir en faisant de l'aviron. Ce n'est pas très grave si on veut accéder aux Jeux paralympiques", assure le para-volleyeur.

Depuis 2019, "la relève" accompagne 700 personnes en situation de handicap. Douze athlètes de haut niveau y figurent, dont deux ont décroché des médailles paralympiques.

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