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Jeux olympiques : une nouvelle page d’histoire s’ouvre pour le Belem

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Article rédigé par France 2 - A. Le Quéré, S. Wahl, D. Leroy, V. Castel
France Télévisions

Le Belem, un trois-mâts mythique subit actuellement un véritable ravalement de cale en vue des Jeux olympiques de Paris 2024. C’est lui qui transportera la flamme olympique d’Athènes à Marseille. Il sera remis à l’eau fin avril.

Il parcourt les mers depuis 126 ans. Son nom a fait rêver plusieurs générations de marins : le Belem. Mais pour naviguer, le plus âgé des grands voiliers français avait bien besoin d’une rénovation. Une partie de la coque en acier devait être remplacée. "L’idée c’est d’enlever l’ensemble de la salle des machines pour pouvoir reconstruire la totalité du bloc", explique Jérôme Lecamp, directeur département arrêt Eiffage énergie systèmes.

Classé aux monuments historiques

Avant ce chantier, le Belem a eu plusieurs vies. Construit à Nantes en 1896, il assurait le transport de cacao et naviguait entre le Brésil et la France. Tombé dans l’oubli dans les années 1970, il était à l’abandon à Venise. Racheté par des passionnés français, le navire appartient désormais à une fondation. Ancien bateau école, il est classé aux monuments historiques. Aujourd’hui, le chantier coûte 1,7 million d’euros mais il est indispensable pour le capitaine du navire, Matthieu Combot. Le Belem sera remis à l’eau fin avril et il ramènera la flamme olympique d’Athènes à Marseille. Une nouvelle page d’histoire en perspective pour ce trois-mâts mythique. 

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