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Paris 2024 : "On n'est pas plus cher que les Jeux de Londres", assure Tony Estanguet au sujet de la billetterie

Le patron de Paris 2024 s'est réjoui de la réussite de la billetterie des Jeux, et a balayé les protestations concernant les tarifs des billets ou des défaillances du système, mercredi, au micro de RTL.

Article rédigé par Apolline Merle, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Tony Estanguet, le président du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le 28 novembre 2022. (JOAO LUIZ BULCAO / AFP)
Tony Estanguet, le président du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le 28 novembre 2022. (JOAO LUIZ BULCAO / AFP)

Une billetterie trop complexe et défaillante ? Depuis l'ouverture de la billetterie des Jeux olympiques de Paris 2024 le 15 février, les commentaires mécontents fusent sur les réseaux sociaux : des billets hors de prix, des disciplines déjà inaccessibles... Une semaine après le début du tirage au sort, plusieurs sports comme l'escalade, l’escrime, le triathlon et le BMX étaient déjà complets. Invité de la matinale de RTL, mercredi 22 février, Tony Estanguet, le patron du Comité d'organisation des Jeux, a répondu à ces critiques.

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Derrière le slogan de "jeux populaires" et pour tous, scandé depuis la candidature de Paris 2024, les acheteurs n'ont pas forcément rencontré cette ambition dans les tarifs proposés. Ce que conteste Tony Estanguet, pour qui le lancement de la première phase de vente est une réussite : "En une semaine, c'est parti très fort. En quelques jours, les gens se sont rués sur les places, s'est-il d'abord réjoui. Sept sports sont déjà complets, qui sont plutôt des nouveaux sports. On est ravi."

Sur les trois millions d'inscrits, "quelques centaines de milliers de personnes déjà tirées au sort", a précisé le triple champion olympique de canoë-kayak.

"50 % sont des places à moins de 50 euros"

Pourtant, les premiers chanceux à avoir été tirés au sort regrettent le prix des billets restants, selon eux inabordables. "Un million de billets sont vendus à 24 euros, et 50 % sont des places à moins de 50 euros. A côté, les autres tickets [aux prix plus élevés, atteignant des centaines d'euros] doivent financer les Jeux. Ils équilibrent le modèle économique", conteste Tony Estanguet avant d'appuyer : "On n'est pas plus cher que les Jeux de Londres, ou que pour assister à la Coupe du monde de football ou au Mondial de rugby. Il y a de la frustration, on le sait. Sur les trois millions d'inscrits, on ne peut pas contenter tout le monde." A Londres, en 2012, le prix des places démarrait à 20 livres (22 euros) pour culminer au maximum, pour une épreuve sportive, à 725 livres (824 euros).

Le président du Cojop (Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques) a tenu à rassurer les futurs acheteurs. "Il s'agit d'un tirage au sort en temps réel. Actuellement, il reste des places à 24 euros dans tous les sports. Il reste des places en voile, en golf, en rugby, en foot. Mais peut-être que demain il n'y en aura plus. Sur une quinzaine de disciplines, il reste des places à prix abordables, en-dessous de 50 euros", souligne-t-il. 

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Sur les 10 millions de billets à vendre au total, seulement trois millions ont été mis à la vente sur cette première phase. Les sept millions restants seront disponibles lors de la vente des billets à l'unité, "avec des prix abordables", assure encore Tony Estanguet. Par ailleurs, seules 80 % des sessions ont été ouvertes dans la première phase. Pour tous, un unique site de revente sera disponible en fin d'année, géré par Paris 2024, et qui permettra de s'offrir une nouvelle opportunité d'acheter des places, au prix d'achat.   

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