"Soutiens ton sportif", le projet hérité de Paris 2024, a dépassé le million d'euros de dons

Les dons récoltés bénéficient à des athlètes tricolores dont les sports sont peu médiatisés et leur permettent de se projeter dans les prochaines échéances olympiques et paralympiques.

Nicolas Peronnet

Radio France

Publié le 11/09/2025 17:26 Mis à jour le 11/09/2025 21:51

Temps de lecture : 2min

Grâce à sa cagnotte reçue via "Soutiens ton sportif", le paraskieur Jules Segers est plus serein pour préparer les Jeux d'hiver de Milan-Cortina en 2026. (SIMON BRUTY / OIS/IOC / AFP)

L'héritage des JO de Paris 2024 est souvent critiqué mais il y a aussi des exemples concrets. Le projet "Soutiens ton sportif", lancé en novembre dernier par la Fondation du sport français, vient de franchir la barre du million d'euros récoltés. Ces dons bénéficient à des centaines d'athlètes tricolores, essentiellement dans des sports peu médiatisés et peu rémunérateurs. Un coup de pouce plus que bienvenu dans leur préparation des futures échéances olympiques et paralympiques, les Jeux d'hiver de Milan-Cortina en 2026 et les Jeux d'été de Los Angeles en 2028.

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Le 6 mars prochain, dans six mois, Jules Segers participera à ses deuxièmes Jeux paralympiques d'hiver. En Italie, il visera une médaille en paraski alpin sur la piste de Cortina d'Ampezzo. Et s'il y croit un peu plus qu'il y a quatre ans, avant Pékin, c'est en partie grâce aux 6 000 euros récoltés depuis novembre. "Cette somme me permet de payer ma préparation physique, ma préparation mentale, précise le sportif. Hors l'aspect financier, on se sent vraiment soutenu moralement par ces dons qui viennent nous aider."

Un plafond annuel de 20 000 euros

Les dons proviennent d'entreprises mais surtout de particuliers qui souhaitent promouvoir les disciplines peu exposées. Plus de 700 athlètes se partagent aujourd'hui cette cagnotte d'un million d'euros. Charlotte Bordas a, quant à elle, déjà atteint le plafond annuel. Les 20 000 euros qu'elle a récoltés lui permettent de préparer Los Angeles 2028 dans son sport, l'équitation, qui coûte très cher. "Ça couvre, bien évidemment, des frais vétérinaires, des frais de maréchalerie, des frais de concours et des frais de compétitions, détaille la cavalière. Ça peut même couvrir l'achat d'un cheval ! Ces 20 000 euros, c'est infime mais c'est déjà énorme parce que sans eux, il faudrait aller chercher davantage de sa poche et on n'aurait pas eu les possibilités qu'on a eues cette année."

Au total, presque 4 000 dons ont déjà été officialisés sur la plateforme, avec un montant moyen de 270 euros, soit deux fois plus qu'espéré par la Fondation du sport français.