Abdullah pose des conditions pour le second tour
Abdullah Abdullah, le rival du président sortant Hamid Karzaï, réclame le limogeage du chef de la commission électorale
Abdullah Abdullah, le rival du président sortant Hamid Karzaï, réclame le limogeage du chef de la commission électoraleAbdullah Abdullah, le rival du président sortant Hamid Karzaï, réclame le limogeage du chef de la commission électorale
"Nous allons attendre la réponse de la commission jusqu'au 31 octobre et jusque-là, nous suspendons toutes nos relations avec elle", a déclaré à la presse M. Abdullah sans préciser l'attitude qu'il adopterait en cas de refus.
Il a également demandé la suspension des ministres de l'Intérieur, de l'Education et des Affaires tribales.
Le président afghan a de son coté déclaré qu'il n'avait pas l'intention de limoger Loudine, pas plus qu'il ne procéderait à un remaniement ministériel avant le second tour.
Quant au président de la commission électorale, d'Azizoullah Loudine, il a déclaré ne pas avoir l'intention de démissionner. "Non, pourquoi devrais-je démissionner?" a-t-il dit en faisant valoir que la constitution ne donnait pas autorité à Abdullah d'exiger un tel geste.
Ali Daoud Najafi, le bras droit de Loudine, n'a pas été de son côté en mesure de dire si celui-ci serait écarté, mais il a affirmé à Reuters que les propos d'Abdullah n'auraient "aucun effet du tout" sur les activités de la commission.
Les fraudes qui ont entaché le premier tour ont sérieusement écorné les efforts pour le déroulement de ce nouveau scrutin prévu le 7 novembre, considéré comme cruciale par les occidentaux pour parvenir à stabiliser le pays. De crainte d'une répétition des irrégularités, plus de 200 fonctionnaires électoraux ont été évincés ou remplacés.
La sécurité a par ailleurs été renforcée à Kaboul en prévision du second tour d'autant que les talibans ont une nouvelle fois menacé de le perturber. Cela n'a pas empêché plusieurs centaines de personnes de manifester lundi dans le centre de la capitale. Les manifestants scandaient des slogans anti-américains et jetaient des pierres aux policiers. Ils ont été dispersés par ces derniers à coups de feu en l'air après avoir brûlé une effigie du président Barack Obama devant le bâtiment du parlement.
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