Afrique du Sud : une destination attractive pour les Européens
Au plus bas depuis 5 ans, le rand, la monnaie sud-africaine, fait déraper les prix de l'essence et prive les Sud-Africains de voyages à l'étranger. Une aubaine par contre pour les touristes. Plage ou shopping, les Européens n'ont aucune raison de se plaindre.
Début janvier, 1 euro valait 15 rands en Afrique du Sud et au Cap, on se frottait les mains. D'autant que le pays a été classé par la presse américaine et britannique au palmarès des destinations à ne pas rater.
Alors que l'Afrique du Sud avait déjà enregistré un bond de 15% de touristes étrangers qui y ont dépensé 1,2 milliard de dollars en 2013, ce début d'année s'annonce encore plus prometteur. Pour le directeur général de l'office du tourisme du Cap, Enver Dumig, interrogé par l'AFP : «Si on regarde les marchés-clés, Grande-bretagne, Allemagne, Pays-Bas, le taux de change est favorable. C'est une excellente nouvelle pour nous car cela signifie que nous devenons beaucoup plus abordables pour les gens désireux de s'évader d'Europe ou d'Amérique.»
Mais l'effet de cette dévaluation pourrait s'avérer n'être bénéfique qu'à court terme. «C'est juste un coup de pouce», tempère Rey Franco, directeur d'un grand hôtel. Même son de cloche au domaine viticole de Groot Constantia où la bouteille de vin vendue 201 rands ne coûte guère plus que 18 dollars. Elle en valait 21 en 2011. Selon Jean Naude, son directeur général, «à court terme, la faiblesse du rand est bénéfique pour nous en terme de recette mais à long terme, cela va être un problème de coûts».
Car l'Afrique du sud est entrée dans une spirale inflationniste et l'augmentation du coût de la vie entraîne mouvements sociaux et frustation sociale. Ces tensions ternissent l'image du pays qui se heurte à l'immobilisme gouvernemental et à l'accroissement de son déficit public. Pour le financier sud-africain Peter Kent, la dépréciation du rand est «un phénomène mondial, mais les facteurs sociaux locaux jouent aussi. A court terme, cela devrait s'accentuer».
Une situation parfaite pour le touriste étranger. «Maintenant, on peut dépenser plus en vacances», se réjouit un jeune Allemand.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter