Hyperandrogénie : l'athlète sud-africaine Caster Semenya accuse l'IAAF de l'avoir utilisée comme "rat de laboratoire"
La double championne olympique du 800 mètres accuse dans un communiqué l'Association internationale des fédérations d'athlétisme d'avoir expérimenté sur elle un traitement hormonal destiné à réduire son taux de testostérone.
La Sud-Africaine Caster Semenya a accusé, mardi 18 juin, la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) de s'être servie d'elle "comme d'un rat de laboratoire" dans le passé, alors qu'elle conteste en justice le nouveau règlement concernant les athlètes hyperandrogènes.
La double championne olympique du 800 m accuse dans un communiqué l'IAAF d'avoir expérimenté sur elle un traitement hormonal destiné à réduire son taux de testostérone, ce que le nouveau règlement de la fédération exige désormais de la part des athlètes hyperandrogènes pour concourir au niveau international du 400 m au mile (1 609 m). L'IAAF estime qu'un taux de testostérone élevé offre à ces athlètes un avantage injuste dans la catégorie féminine.
"Je n'autoriserai pas l'IAAF à m'utiliser, moi et mon corps, une nouvelle fois "
Dans le communiqué, Caster Semenya se félicite de la publication par le Tribunal arbitral du sport (TAS) des détails de sa décision du 1er mai, qui l'avait pourtant déboutée de son recours contre le nouveau règlement de l'IAAF. La décision complète a été publiée après l'accord de Semenya, de la fédération sud-africaine d'athlétisme et de l'IAAF, les trois parties du dossier, a précisé le TAS.
"L'IAAF m'a utilisée comme un rat de laboratoire dans le passé pour expérimenter la façon dont le traitement qu'ils voulaient me faire prendre abaisserait mon niveau de testostérone", indique Semenya citée dans le communiqué. La Sud-Africaine fait référence aux mois qui ont suivi son premier titre mondial de 2009 : soumise à des tests de féminité et interdite de compétition pendant onze mois, elle indique avoir suivi ce traitement sur demande de l'IAAF.
"Bien que ce traitement hormonal m'ait fait me sentir malade de façon constante, l'IAAF veut maintenant l'imposer à un degré encore plus élevé sans connaître les éventuels effets secondaires", dénonce Semenya. "Je n'autoriserai pas l'IAAF à m'utiliser, moi et mon corps, une nouvelle fois."
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