Le Maroc achète 168 trains à des firmes française, espagnole et sud-coréenne pour 2,8 milliards d'euros
Le contrat avec le groupe français Alstom, qui concerne l'achat de 18 trains à grande vitesse, avait été évoqué une première fois lors de la visite du président français Emmanuel Macron à Rabat, fin octobre.
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Le pays se prépare au Mondial de football 2030, qu'il co-organise avec l'Espagne et le Portugal. Le Maroc a annoncé, mercredi 26 février, l'achat de 168 trains, dont 18 TGV, pour environ 2,8 milliards d'euros aux entreprises française Alstom, espagnole CAF et sud-coréenne Hyundai Rotem. L'Office national des chemins de fer (ONCF) marocain n'a pas donné le montant de chaque contrat, mais le plus emblématique concerne l'achat de 18 trains à grande vitesse au groupe français Alstom, évoqué une première fois lors de la visite du président français Emmanuel Macron à Rabat, fin octobre.
"Le train dont il s'agit est de toute dernière génération" et il "a la meilleure performance du marché en termes de coût total d'exploitation", avait alors déclaré le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, qui était du voyage.
Une ligne de 400 kilomètres entre Kénitra et Marrakech
La deuxième ligne du train à grande vitesse marocain s'étendra donc sur 400 kilomètres entre Kénitra (nord-ouest) et Marrakech (centre). Alstom avait déjà réalisé la première ligne de ce type en Afrique, reliant Tanger à Casablanca (nord-ouest), en service depuis 2018.
Le deuxième marché a été attribué à l'entreprise espagnole Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF) pour "la fourniture de 30 trains modernes intercity", avec une option pour acquérir 10 trains supplémentaires, selon un communiqué de CAF. Un troisième contrat portant sur l'acquisition de 110 trains de transport entre plusieurs villes et leurs banlieues a été attribué à la société sud-coréenne Hyundai Rotem.
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