Génocide au Rwanda : Emmanuel Macron assume ses déclarations de 2021 à propos des "responsabilités" de la France, sans aller plus loin
"La France a un rôle, une histoire, et une responsabilité politique au Rwanda", avait déclaré le chef de l'Etat lors d'une visite à Kigali, la capitale du pays.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/04/04/068-aa-29032024-1600467-660e8f64377da252714285.jpg)
"La France assume tout et exactement cela dans les termes que j'ai employés" le 27 mai 2021, a déclaré dimanche 7 avril Emmanuel Macron dans une vidéo diffusée pour la commémoration des 30 ans du génocide au Rwanda. Le président français, en déplacement à Kigali, avait alors dit être venu "reconnaître" les "responsabilités" de la France dans les massacres qui ont fait au moins 800 000 morts, essentiellement membres de la minorité des Tutsis, entre avril et juillet 1994.
"Nous avons, tous, abandonné des centaines de milliers de victimes à cet infernal huis clos", avait-il ajouté, précisant que Paris n'avait "pas été complice" des génocidaires hutus. Emmanuel Macron n'avait pas présenté d'excuses, tout en disant espérer le pardon des rescapés. "Je n'ai aucun mot à ajouter, aucun mot à retrancher de ce que je vous ai dit ce jour-là", a déclaré dimanche le chef de l'Etat.
La France veut "avancer" avec le Rwanda
Emmanuel Macron estime que la France "aurait pu arrêter le génocide" de 1994 au Rwanda "avec ses alliés occidentaux et africains", mais "n'en a pas eu la volonté", avait rapporté jeudi l'Elysée. Des mots interprétés alors comme un pas supplémentaire dans la reconnaissance des responsabilités de la France dans le génocide, mais que le chef de l'Etat n'a pas utilisés dimanche.
La communauté internationale "nous a tous laissé tomber" durant le génocide des Tutsis, a déclaré de son côté dimanche Paul Kagame. "Notre voyage a été long et difficile. Le Rwanda a été complètement humilié par l'ampleur de notre perte", a poursuivi le président rwandais qui, en juillet 1994, à la tête du Front patriotique rwandais (FPR), a mis fin aux massacres. Dans sa vidéo, Emmanuel Macron souhaite continuer à "avancer main dans la main" avec le Rwanda, un partenariat qui ne peut se bâtir "que quand le passé est regardé en face et assumé".
À regarder
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
Louis Aliot, vice-président du RN, et les "deux sortes de LR"
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Louvre : cambriolages en série
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
-
Cambriolage au Louvre : l'émotion et la colère de Stéphane Bern
-
Famille royale : Andrew, le prince déchu
-
Promeneurs, joggeurs : la peur des chiens
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter