En Bolivie, l'ancien président Evo Morales dit avoir réchappé à un attentat, avec 14 tirs contre son véhicule
Ses partisans ont organisé des blocages routiers dans l'Etat de Cochabamba pour exiger la fin des poursuites judiciaires contre l'ancien dirigeant. Ce dernier est visé par une enquête pour "viol, trafic et traite d'êtres humains".
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L'ex-président bolivien Evo Morales (2006-2019) a affirmé dimanche que "des hommes cagoulés" avaient ouvert le feu contre son véhicule et blessé son chauffeur, à Cochabamba, dans le centre de la Bolivie. "La voiture avec laquelle je suis arrivé a reçu 14 balles. Moi, ça m'a surpris. Heureusement, aujourd'hui, nous sommes en vie (...). Ce sont des hommes cagoulés qui ont tiré (...). C'était planifié, c'était pour tuer Evo", a-t-il déclaré dans une interview à la station de radio Kawsachun Coca. Une journaliste du média a diffusé sur X des images de ce qui est présenté comme l'attaque. Elle ajoute que le conducteur du véhicule a été blessé, et l'on distingue un homme ensanglanté sur cette vidéo.
La Bolivie est touchée depuis deux semaines par des barrages routiers et des affrontements entre les soutiens d'Evo Morales et les forces de l'ordre, avec comme bilan 14 policiers blessés et 44 civils arrêtés, selon le gouvernement. Au total, plus d'une vingtaine de points de blocage ont été signalés, la plupart dans l'Etat de Cochabamba, fief politique de l'ancien président, premier indigène à avoir dirigé la Bolivie (2006-2019).
Visé par une enquête pour viol
La mise en place des barrages routiers a commencé le 14 octobre de la part d'agriculteurs exigeant la "fin des persécutions judiciaires" contre Evo Morales, soupçonné d'abus sur une mineure lorsqu'il était à la tête du pays. L'ancien dirigeant est visé par une enquête pour "viol, trafic et traite d'êtres humains" en raison d'une relation qu'il aurait eue avec une jeune fille de 15 ans, avec laquelle il a eu une fille en 2016. Ses avocats affirment que l'affaire a déjà été examinée et classée en 2020.
Evo Morales estime être victime d'une "persécution judiciaire" orchestrée par le gouvernement de Luis Arce, son ex-allié et désormais rival pour la candidature du parti au pouvoir à la présidentielle de 2025. "Le peuple sain et honnête ne se vend pas, ne se rend pas. Cette lutte va continuer", avait déclaré samedi Evo Morales à la radio Kawsachun Coca, qui relaie largement les blocages.
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