Cet article date de plus de douze ans.

Les Boy Scouts américains envisagent d'accepter les homosexuels dans leurs rangs

L'organisation est en train de remettre en cause une règle qui fait scandale depuis des années.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 29/01/2013 15:45 Mis à jour le 29/01/2013 15:57

Temps de lecture : 1min

Des Boy Scouts à la parade annuelle du 4 juillet à Magnolia Springs, en Alabama (Etats-Unis), le 4 juillet 2011. (RAY STUBBLEBINE / REUTERS)

La règle scandalise depuis longtemps la communauté gay aux Etats-Unis : les homosexuels sont interdits dans les rangs des Boy Scouts of America (BSA), l'une des principales organisations scoutes américaines. Mais BSA a annoncé, lundi 28 janvier, "être en train de discuter" de la levée de cette interdiction.

Boy Scouts of America regroupe 2,6 millions de jeunes et un million d'adultes. Le mouvement, qui a fêté ses 100 ans en 2010, a fait ces dernières années l'objet de multiples protestations après avoir exclu de ses rangs des homosexuels ou lesbiennes, notamment comme chefs de groupes. Certains, attachés à leurs activités chez les Boy Scouts, ont fait part de leur détresse dans des témoignages anonymes, à l'instar de celui-ci, reçu par une chroniqueuse de Slate (en anglais).

La règle serait laissée à l'appréciation de l'échelon local

Au printemps 2012, une pétition mise en ligne par des activistes demandant la levée de cette interdiction avait recueilli plus de 1,2 million de signatures. Des entreprises avaient aussi cessé de soutenir financièrement les scouts en raison de cette pratique. Un cadre de l'organisation s'est prononcé cet été pour la fin de la discrimination, mais sa demande est restée lettre morte, comme l'explique le Huffington Post (en anglais).

BSA explique aujourd'hui qu'elle "est en train de discuter de l'abrogation éventuelle" de ce règlement. Ce "changement de règle en discussion laisserait aux organisations religieuses ou civiles", qui structurent le mouvement au niveau local, le soin de déterminer leur propre politique, ajoute l'organisation, précisant qu'il n'y aurait ainsi plus "de règle édictée au niveau national".