En Argentine, plus de 7 500 personnes ont été évacuées après d'impressionnantes inondations

Les pluies quasiment ininterrompues ont fait déborder rivières et fossés, coupant une demi-douzaine d'axes routiers et submergeant des champs.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un entrepôt de soja inondé après de fortes pluies à Campana, dans la province de Buenos Aires (Argentine), le 17 mai 2025. (LUIS ROBAYO / AFP)
Un entrepôt de soja inondé après de fortes pluies à Campana, dans la province de Buenos Aires (Argentine), le 17 mai 2025. (LUIS ROBAYO / AFP)

Plus de 7 500 personnes ont été évacuées depuis vendredi dans diverses villes de la province de Buenos Aires, après des inondations, ont annoncé les autorités provinciales, dimanche 18 mai. Le dernier bulletin officiel, publié samedi soir, a fait état de plus de 3 100 personnes "hébergées dans des centres d'évacuation", en plus de 4 400 autres secourues de zones inondées "ou qui ont quitté volontairement leurs domiciles dans diverses municipalités".

Les pluies quasiment ininterrompues ces derniers jours ont fait déborder rivières et fossés, coupant une demi-douzaine d'axes routiers et submergeant des champs. Elles ont aussi inondé des rues en grande banlieue de Buenos Aires. "Cet événement est absolument extraordinaire (...) Cela s'appelle le changement climatique", a déploré le gouverneur Axel Kicillof à la chaîne Cronica TV.

Des hommes déplacent un gril le long d'une rue inondée après de fortes pluies à Campana, dans la province de Buenos Aires (Argentine), le 17 mai 2025. (LUIS ROBAYO / AFP)
Des hommes déplacent un gril le long d'une rue inondée après de fortes pluies à Campana, dans la province de Buenos Aires (Argentine), le 17 mai 2025. (LUIS ROBAYO / AFP)

Le gouvernement provincial a affirmé avoir déployé quelque 300 agents (pompiers, protection civile et police), avec l'appui de barques, bateaux pneumatiques et kayaks. Les autorités nationales ont aussi lancé des opérations d'urgence. Mais certains endroits restaient inaccessibles. Parmi les autoroutes coupées figure la route nationale 9, l'une des plus importantes d'Argentine, qui relie la capitale à la frontière bolivienne et passe par Zarate et Campana, où plusieurs camions et bus sont restés bloqués.

Selon Javier Alonso, ministre de la Sécurité de la province, "plus de 400 millimètres sont tombés au cours de ces trois jours" et il va "continuer à pleuvoir". Un front froid est également attendu. 

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