En Thaïlande, le blanchiment du pénis est de plus en plus populaire
Depuis plusieurs mois, un hôpital de Bangkok pratique le blanchiment des parties génitales. Cette tendance s’inscrit dans un processus de valorisation de la peau blanche véhiculée dans nombre pays d’Asie.
Pour être beau, il faut avoir la peau blanche. C’est en tout cas la norme dans certains pays asiatiques. La blancheur de la peau n’est pas seulement un canon de beauté mais aussi un signe extérieur de richesse. Au contraire, la peau foncée est associée à la pauvreté, la classe ouvrière et aux travaux agricoles. En Asie, cette valorisation de la peau claire est véhiculée par des marques de cosmétiques et l’industrie de la mode, notamment dans des publicités.
Crèmes, savons, pilules pour blanchir la peau
"Vous allez réussir si vous êtes blanc" Voici un exemple de slogan utilisé dans les publicités pour produits cosmétiques, comme ceux de la marque Seoul Secret. Début 2016, la marque thaïlandaise a publié une publicité accusée de racisme. En effet, en plus du blackface, l’actrice Cris Horwang explique qu’elle doit sa carrière à la blancheur de sa peau : "Si j’arrête de prendre soin de moi, tout ce pour quoi j’ai travaillé… … ma belle peau blanche… va s’en aller".
Les produits pour blanchir la peau, comme des crèmes, des savons ou des pilules connaissent néanmoins un certain succès. En 2015, La Revue Internationale de dermatologie révélait que 69,5% des étudiants masculins étaient adeptes de produits blanchissants. Depuis quelques mois, c’est une autre pratique qui prend de l’ampleur…
Trois à quatre clients par jour pour le blanchiment des parties génitales
À Bangkok, l’hôpital Lelux pratique le blanchiment de pénis, mais aussi celui de la vulve. Ce traitement au laser qui coûte environ 545 euros pour cinq séances est devenu très populaire. En témoigne la centaine de clients accueillis chaque mois par l’hôpital, soit trois à quatre par jour.
Face au succès rencontré, le ministère de la Santé a réagi auprès de la BBC : "Le blanchiment du pénis au laser n’est pas nécessaire, c’est gaspiller de l'argent et cela peut entrainer plus d’effets négatifs que positifs". En effet, une fois le traitement arrêté, des effets secondaires tels que l'inflammation les cicatrices ou l’apparition de tâches peuvent se produire.
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