Le Bangladesh défend ses clôtures en barbelés dans les camps de Rohingyas après un incendie meurtrier
Plusieurs réfugiés et ONG se sont plaints des protections en barbelés autour du camp, qui ont provoqué les blessures de plusieurs personnes lors d'un incendie mortel lundi.
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Des clôtures qui font polémique. Les autorités du Bangladesh ont défendu, mercredi 24 mars, le recours aux barbelés cernant les vastes camps de Rohingyas de Cox's Bazar, dans le sud du pays, qui auraient entravé des réfugiés cherchant à fuir un incendie dévastateur. Cet incendie a coûté la vie à au moins 15 personnes et laissé près de 50 000 sans-abri.
Des réfugiés rohingyas se sont plaints, devant la presse et sur les réseaux sociaux, que certains d'entre eux avaient été blessés en se frayant un accès à travers les barbelés pour échapper aux flammes.
Selon l'ONU, les organisations d'aide aux réfugiés et des dirigeants rohingyas, les clôtures barbelées érigées ont entravé le travail de sauvetage et causé des blessures aux personnes qui cherchaient à se sauver du gigantesque incendie qui s'est déclaré lundi, réduisant en cendres quelque 10 000 baraques de réfugiés. "Les efforts de sauvetage se sont révélés difficiles en raison de la présence de clôtures d'enceinte", indique dans une déclaration conjointe les Nations unies et les agences d'aide locales et internationales.
"Je ne pense pas que ces clôtures aient entravé les efforts de sauvetage"
Le commissaire aux réfugiés du Bangladesh, Shah Rezwan Hayat, a défendu le recours aux clôtures construites ces derniers mois dans un contexte de dégradation de l'ordre public. "Je ne pense pas que ces clôtures aient entravé les efforts de sauvetage. Il y a suffisamment de voies dans les camps et les centaines de nos fonctionnaires, policiers et volontaires étaient présents pour les secourir", a-t-il affirmé à l'AFP. Il a ajouté que les clôtures n'avaient pas été construites à l'intérieur des camps pour servir de barrières entre les différents camps.
Près d'un million de Rohingyas, minorité musulmane de Birmanie, vivent dans des conditions misérables, dans des abris faits de bambous et de bâches, dans les camps de Cox's Bazar, après avoir fui les persécutions militaires dans leur pays en 2017.
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