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Un Sud-Coréen tente de passer au Nord, mais se fait refouler

Un Sud-Coréen a traversé illégalement la frontière pour demander l'asile au régime communiste. Un acte rarissime dans ce sens.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 26/12/2014 07:24 Mis à jour le 26/12/2014 08:11

Temps de lecture : 1min

Quelque 27 000 Nord-Coréens auraient fui leur pays pour gagner la Corée du Sud depuis 1953, selon les chiffres communiqués par Séoul. A l'inverse, les Sud-Coréens tentant de gagner la Corée du Nord sont rarissimes. (LEX VAN LIESHOUT / ANP / AFP) — Quelque 27 000 Nord-Coréens auraient fui leur pays pour gagner la Corée du Sud depuis 1953, selon les chiffres communiqués par Séoul. A l'inverse, les Sud-Coréens tentant de gagner la Corée du Nord sont rarissimes. (LEX VAN LIESHOUT / ANP / AFP)

La Corée du Nord a renvoyé dans son pays, vendredi 26 décembre, un Sud-Coréen qui avait traversé illégalement la frontière pour, semble-t-il, demander l'asile au régime communiste. Ma Sang-Ho, 52 ans, a été remis aux autorités sud-coréennes au village frontalier de Panmunjeom, où fut signé l'armistice de 1953 mettant fin à la guerre entre les deux Corée, a indiqué le ministère sud-coréen de l'Unification.

Selon un communiqué de la Croix-Rouge nord-coréenne, cet homme affirmait vouloir quitter le Sud, où il était considéré comme "mentalement dérangé". Pyongyang n'a pas indiqué la raison pour laquelle l'homme avait été éconduit et renvoyé chez lui.

Un cas rarissime

Les cas de défection Sud-Nord sont rarissimes et, généralement, les Sud-Coréens reçus au Nord sont autorisés à rester. L'an dernier, Pyongyang a toutefois renvoyé six Sud-Coréens entrés illégalement sur son territoire entre 2009 et 2012. Dans le sens inverse, en revanche, quelque 27 000 Nord-Coréens auraient gagné le Sud depuis 1953. Selon les défenseurs des droits de l'homme, et selon des défecteurs ayant réussi à gagner la Corée du Sud, les Nord-Coréens qui sont arrêtés au cours de leur périple et renvoyés chez eux risquent la relégation sociale, la prison, voire la mort. Des accusations démenties par Pyongyang.