Barack Obama a qualifié mercredi de "bêtises" la controverse à propos de son lieu de naissance aux Etats-Uni ou non
"Nous n'allons pas pouvoir résoudre nos problèmes si nous sommes happés par des distractions et un carnaval", a encore dit M. Obama, en souhaitant que le débat politique s'intéresse plutôt à la réduction des déficits publics et à la lutte contre les prix élevés de l'essence, a-t-il ajouté lors d'une allocution à la Maison Blanche.
"Nous n'allons pas pouvoir résoudre nos problèmes si nous sommes happés par des distractions et un carnaval", a encore dit M. Obama, en souhaitant que le débat politique s'intéresse plutôt à la réduction des déficits publics et à la lutte contre les prix élevés de l'essence, a-t-il ajouté lors d'une allocution à la Maison Blanche.
Auparavant, mercredi, la Maison Blanche avait diffusé pour la première fois aux journalistes et sur Internet la version longue de l'acte de naissance du président américain mentionnant son lieu de naissance à Honolulu, sur l'île d'Oahu, dans l'Etat d'Hawaii (Etats-Unis), le 4 août 1961 à 19h24.
Une version courte en avait déjà été publiée sur internet par l'équipe Obama pendant la campagne présidentielle de 2007-2008.
Certains de ses adversaires avaient alors douté qu'il soit né sur le territoire américain et puisse donc devenir président. L'affaire s'était alors dégonflée.
Mais ce débat a pris une nouvelle vigueur ces dernières semaines, en particulier lorsque le magnat de l'immobilier Donald Trump, qui envisage de briguer l'investiture républicaine à la présidentielle de 2012, a mis en doute le fait que M. Obama soit né aux Etats-Unis. Résultat, un récent sondage New York Times/CBS montre que seulement 32% des électeurs Républicains croient qu'Obama est né aux Etats-Unis.
La Maison Blanche estime que ce débat est devenu une "distraction" et espère y mettre un terme en diffusant la version longue de l'acte de naissance de Barack Obama, a expliqué mercredi le directeur de la communication de la présidence, Dan Pfeiffer.
Le Tea Party partage également le point de vue de Washington. Même Michelle Bachmann, figure du mouvement, a déclaré que cette affaire était résolue, pour elle et qu'elle n'avait pas de sens.
Ce débat n'était "pas sain pour notre débat politique", a renchéri le porte-parole de M. Obama, Jay Carney, lors d'un point de presse. Barack Obama, selon lui "veut débattre des problèmes auxquels les Américains s'intéressent" réellement.
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