Boeing disparu : les pilotes n'ont pas demandé à voler ensemble
La France va envoyer des enquêteurs du BEA pour participer aux recherches du vol MH 370. La Malaisie a lancé un appel à l'aide internationale pour tenter de retrouver le Boeing 777 de la Malaysia Airlines, mystérieusement disparu depuis plus d'une semaine. Les autorités n'excluent aucun mobile pour le changement de cap impromptu de l'appareil qui transportait 239 personnes à son bord, dont 153 Chinois.
La police a ouvert une enquête
criminelle. Elle cherche un indice qui pourrait guider les recherches. Des perquisitions
ont eu lieu chez le pilote et le copilote du Boeing 777 de Malaysia Airlines,
dont on est toujours sans nouvelles depuis huit jours. Des
experts analysent le simulateur de vol de Zaharie Ahmad Shah. Ce pilote
expérimenté de 53 ans avait chez lui cet outil qui prépare à affronter toutes les
conditions d'altitude, de vitesse, de météo. Le personnel au sol de l'aéroport et de la compagnie aérienne est
également ajouté à la liste des investigateurs.
Si on trouvait une lettre,
ou l'ordinateur personnel du pilote, ou quelqu'un qui aurait reçu des
confidences, les recherches auraient pu être restreintes : un couloir
plutôt qu'un autre à fouiller, le Nord plutôt que le Sud... Mais rien. La
compagnie a simplement indiqué que le commandant de bord et son co-pilote, Fariq
Abdul Hamid, 27 ans, n'ont pas demandé à voler ensemble. On ne sait pas s'ils s'entendent bien. Ce qu'on sait, c'est que les deux
systèmes de communication de l'avion ont été désactivés délibérément à 14
minutes d'intervalle depuis le cockpit, qui en principe est verrouillé de l'intérieur.
Le BEA va participer aux recherches
La Malaisie a demandé
l'aide de 25 pays pour participer aux recherches depuis l'Ouzbékistan, en Asie centrale, jusqu'à
l'Australie au Sud. Des recherches qui s'étendent sur plus de 10.000 kilomètres
avec la plus haute montagne, l'Himalaya, d'un côté, et l'océan le plus profond du monde
de l'autre.
Dimanche, la France a envoyé trois experts du Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) pour participer afin d'examiner et exploiter les données disponibles et "aider à l'organisation des recherches", a précise le ministère des Tranports.
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