A l'approche d'un typhon, Shanghai évacue 283 000 personnes
Sur le littoral chinois, des vagues recouvrent des promenades en bord de mer, et des pluies torrentielles ont déjà ravagé le nord du pays. L'Observatoire météorologique central de Shanghai a accru son niveau d'alerte, de jaune à orange.
Shanghai se prépare à l'arrivée du typhon Co-May. Entre la soirée de mardi 29 et mercredi 30 juillet au matin, "282 800 personnes ont été évacuées" de la mégapole chinoise, a rapporté la télévision publique CCTV. Plus tôt dans la journée, l'Observatoire météorologique central de Shanghai a accru son niveau d'alerte, de jaune à orange, le deuxième le plus élevé, alors que le typhon est d'ores et déjà responsable de fortes pluies et de vents violents, toujours selon le média d'Etat.
Le typhon Co-May a touché terre à 4h30 (22h30, heure française) dans la province orientale de Zhejiang, au sud de Shanghai, avant de se diriger vers la capitale économique de la Chine, où s'abattent des trombes d'eau. Près d'un tiers des vols des deux aéroports internationaux de Shanghai ont été annulés, soit environ 640, a fait savoir le service d'informations de la ville. Plus de 1 900 abris temporaires ont été installés à travers la ville, ont complété les autorités.
Le nord du pays également sous les eaux
Sur des vidéos en direct du littoral chinois, des vagues recouvrent des promenades en bord de mer, tandis que des images de la ville de Ningbo montrent des habitants avec de l'eau jusqu'aux chevilles.
Le passage de ce typhon est indirectement lié aux conditions météorologiques extrêmes actuelles dans le nord de la Chine, a déclaré Chen Tao, prévisionniste au centre météorologique national, au quotidien d'État China Daily. "L'activité des typhons peut influencer la circulation atmosphérique, modifiant ainsi le transport d'humidité vers le nord," a-t-il ajouté.
Les pluies diluviennes dans le nord du pays ont fait plus de 30 morts, provoqué des glissements de terrain meurtriers et entraîné l'évacuation de dizaines de milliers de personnes, selon les médias d'Etat.
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