Une frappe iranienne a touché un hôpital dans le sud d'Israël, l'Etat hébreu dénonce une attaque "délibérée" et "criminelle"

Le gouvernement dénonce une attaque iranienne "délibérée" et "criminelle".

Article rédigé par franceinfo
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De la fumée s'échappe de l’hôpital Soroka, à Beer-Sheva, dans le sud d’Israël, après une frappe iranienne, le 19 juin 2025. (JOHN WESSELS / AFP)
De la fumée s'échappe de l’hôpital Soroka, à Beer-Sheva, dans le sud d’Israël, après une frappe iranienne, le 19 juin 2025. (JOHN WESSELS / AFP)

L'hôpital Soroka situé à Beer-Sheva, dans le sud d'Israël, a été visé par un missile iranien, dans la matinée du jeudi 19 juin. "Une frappe a touché l’hôpital, causant d'importants dégâts dans plusieurs zones. Nous procédons actuellement à une évaluation des dommages", a confirmé l'établissement dans un communiqué. Quelques minutes plus tôt, le ministère des Affaires étrangères israélien avait fait état d'un "impact direct" sur ce bâtiment, où sont notamment soignés des soldats israéliens. Selon le dernier bilan, 32 personnes au moins ont été blessés.

La vice-ministre israélienne des Affaires étrangères a condamné cette attaque sur X et de "criminelle". "L'Iran vient de frapper l'hôpital Soroka à Beer-Sheva avec un missile balistique. Pas une base militaire. Un hôpital. Il s'agit du principal centre médical de toute la région du Néguev en Israël. Délibérée. Criminelle. Cible civile. Le monde doit réagir", a écrit Sharren Haskel, en publiant des images de l'intérieur de l'établissement.

Dans l'après-midi, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou s'est rendu dans cet hôpital, où il a tenu une conférence de presse. "Notre objectif est double : le nucléaire et les missiles balistiques, a-t-il martelé. Nous allons les faire disparaître. Nous sommes en train de finir d'éliminer cette menace."

L'Iran assure avoir visé un site militaire à proximité

D'après Haaretz, le directeur général du service de secours Magen David Adom (l'équivalent israélien de la Croix-Rouge) a déclaré que l’hôpital avait reçu l'ordre d'évacuer au préalable l'un de ses étages. "Tous les patients et tout le personnel étaient dans des abris. Les quelques blessés sont légers, principalement liés à l'onde de choc de l'explosion", a confirmé la directrice de l'hôpital, Shlomi Kodesh.

De son côté, l'Iran affirme avoir ciblé un centre militaire et non l'hôpital lui-même. "Lors de cette opération, le centre de commandement et de renseignement de l'armée du régime, situé près d'un hôpital, a été ciblé avec une précision extrême", peut-on lire dans le communiqué des Gardiens de la révolution.

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