Nucléaire iranien : une délégation de l'AIEA doit se rendre en Iran d'ici "deux à trois semaines", d'après Téhéran

Début juillet, dans la foulée des frappes américaines sur ses sites nucléaires, Téhéran avait officiellement suspendu toute coopération avec le gendarme onusien du nucléaire.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Kazem Gharibabadi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères, en déplacement à La Haye (Pays-Bas), le 30 avril 2025. (MOUNEB TAIM / ANADOLU / AFP)
Kazem Gharibabadi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères, en déplacement à La Haye (Pays-Bas), le 30 avril 2025. (MOUNEB TAIM / ANADOLU / AFP)

L'Iran tend de nouveau la main à l'Agence internationale de l'énergie nucléaire (AIEA). Une délégation du gendarme onusien du nucléaire doit se rendre sur place d'ici "deux à trois semaines". Il s'agit de discuter des "nouvelles modalités" des relations entre l'Iran et l'AIEA, a expliqué le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, mercredi 23 juillet. 

Néanmoins, l'équipe de l'AIEA ne "se rendra pas sur les sites" nucléaires iraniens. Début juillet, dans la foulée des frappes américaines, Téhéran avait officiellement suspendu toute coopération avec l'AIEA, estimant que cette dernière avait une part de responsabilité dans le déclenchement de ces bombardements qui ont visé ses installations nucléaires.

Des pourparlers sont par ailleurs prévus vendredi à Istanbul avec la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne. Les trois pays accusent Téhéran de ne pas avoir respecté ses engagements et menacent de rétablir des sanctions, ce que l'Iran cherche à éviter. Si les Européens rétablissent des sanctions, "nous allons répliquer, nous allons répondre", prévient Kazem Gharibabadi, tout en disant vouloir privilégier la voie "diplomatique".

Par ailleurs, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a aussi assuré que "le plus tôt sera le mieux" quant à la reprise des pourparlers avec Washington. L'Iran et les Etats-Unis devaient en effet tenir un sixième cycle de négociations le 15 juin sous médiation d'Oman. Mais le rendez-vous avait été annulé après les frappes israéliennes contre l'Iran deux jours plus tôt.

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