Corée du Nord : Kim Jong-un a examiné des images de sites militaires sud-coréens et américains après le lancement d'un satellite
Après avoir réussi à placer en orbite un satellite militaire espion au début de la semaine, Pyongyang a annoncé qu'il fonctionnait, ce que Séoul dément.
Le satellite lancé par la Corée du Nord a fourni ses premières images. Kim Jong-un a examiné des images prises par le premier satellite nord-coréen de "régions ciblées", dont celles de la base militaire américaine de Pearl Harbor, à Hawaï, et différents sites en Corée du Sud, a annoncé samedi 25 novembre l'agence d'Etat nord-coréenne KCNA.
L'agence a rapporté que le dictateur nord-coréen avait examiné des images prises par son satellite espion, baptisé "Malligyong-1", au-dessus de l'Etat américain d'Hawaï vers 5 heures du matin (21 heures à Paris), dont celles "d'une base navale à Pearl Harbor, de la base aérienne de Hickam à Honolulu".
Des images des "principales régions ciblées"
Kim Jong-un a également regardé des images satellites prises vers 10 heures du matin (2 heures à Paris) samedi, selon Pyongyang, au-dessus de la cité portuaire sud-coréenne de Busan où était visible le porte-avions à propulsion nucléaire américain USS Carl Vinson.
Le bâtiment de guerre américain est arrivé dans la base navale de Busan mardi, selon l'armée sud-coréenne. KCNA a également rapporté que Kim Jong-un avait examiné des images des "principales régions ciblées" de la péninsule coréenne, en particulier Séoul, Pyeongtaek, Osan, Mokpo et Gunsan, au Sud, où se trouvent des bases militaires sud-coréennes et américaines.
Fin d'un accord censé apaiser les tensions
Pyongyang avait déclaré mardi avoir réussi à placer en orbite un satellite militaire espion. La Corée du Sud avait estimé qu'il était trop tôt pour affirmer que le satellite fonctionne. Selon les experts, la mise en orbite d'un satellite espion opérationnel optimiserait la quête de renseignements nord-coréenne, en particulier sur son rival du Sud, en ayant accès à des données cruciales dans la perspective d'un conflit militaire.
La mise en orbite de ce satellite a entraîné la suspension, partielle par le Sud et totale par le Nord, d'un accord militaire conclu, il y a cinq ans, pour apaiser les tensions bilatérales. Vendredi, les plus hauts diplomates de Corée du Sud, du Japon et des Etats-Unis ont "fermement condamné le lancement pour son effet déstabilisateur sur la région", a déclaré le département d'Etat américain dans un communiqué.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter