Présidentielle en Corée du Sud : le candidat de centre gauche Lee Jae-myung large vainqueur après une participation massive

Les Sud-Coréens se sont déplacés en grand nombre dans les bureaux de vote pour désigner leur nouveau chef de l'Etat et mettre fin à six mois d'un chaos politique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Lee Jae-myung, vainqueur de l'élection présidentielle en Corée du Sud, le 2 juin 2025. (DANIEL CENG / ANADOLU / AFP)
Lee Jae-myung, vainqueur de l'élection présidentielle en Corée du Sud, le 2 juin 2025. (DANIEL CENG / ANADOLU / AFP)

Une victoire très nette. Le candidat de centre gauche Lee Jae-myung est arrivé très largement en tête de l'élection présidentielle en Corée du Sud, mardi 3 juin. Après dépouillement de plus de 98% des bulletins de vote, Lee Jae-myung l'emporte avec 49,2% des suffrages, contre 41,5% pour son adversaire, Kim Moon-soo, selon les derniers chiffres publiés par la Commission électorale nationale. "J'accepte humblement le choix du peuple. Félicitations au candidat élu Lee Jae-myung", a déclaré Kim Moon-soo devant la presse, à Séoul.

Les Sud-Coréens ont voté massivement pour mettre fin à une crise politique sans précédent, causée par la tentative ratée du précédent chef de l'Etat, Yoon Suk-yeol, d'imposer la loi martiale six mois plus tôt jour pour jour. Le taux de participation a été de 79,4%, le plus élevé depuis 28 ans. Yoon Suk-yeol a été destitué en avril, ce qui a déclenché la présidentielle de mardi. Il est actuellement jugé pour "insurrection", un crime passible de la peine de mort, et pour "abus de pouvoir".

Le nouveau président élu de Corée du Sud, qui prendra ses fonctions dès mercredi, a promis de "ne pas décevoir les attentes du peuple" et a lancé un appel à l'unité de son pays polarisé à l'extrême. "Nous avons peut-être eu des points de vue différents, des positions différentes et porté des couleurs différentes pendant un certain temps. Mais aujourd'hui, nous sommes tous le même peuple fier de cette grande nation. Marchons ensemble", a lancé devant ses partisans en liesse cet ancien ouvrier de 60 ans.

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