Incarcéré depuis janvier, le président sud-coréen suspendu Yoon Suk-yeol a été remis en liberté
Samedi, le parquet sud-coréen a annoncé avoir ordonné la remise en liberté du président suspendu. La veille, un tribunal avait annulé le mandat d'arrêt en vertu duquel il était détenu.
Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a été remis en liberté samedi 8 mars après l'annulation par un tribunal de son arrestation pour des raisons de procédure, mais il fait toujours l'objet d'une enquête sur sa déclaration de la loi martiale. "Je m'incline en signe de gratitude envers le peuple de cette nation", a-t-il déclaré dans un communiqué diffusé par ses avocats.
Yoon Suk-yeol a quitté le centre de détention où il était incarcéré depuis janvier. Il est monté ensuite dans un convoi de véhicules et s'est rendu directement à la résidence présidentielle, ont constaté des journalistes de l'AFP. Il est sorti de sa voiture à l'extérieur de la résidence pour saluer les centaines de partisans qui l'acclamaient. "La libération du président signifie le respect de l'Etat de droit", a dit son équipe juridique dans un communiqué.
Une décision critiquée par l'opposition
Un tribunal sud-coréen avait annulé vendredi le mandat d'arrêt en vertu duquel Yoon Suk-yeol était détenu, mais cette décision n'a pas entraîné sa remise en liberté immédiate, le code de procédure pénale sud-coréen donnant au parquet jusqu'à sept jours pour faire appel.
Samedi, le parquet sud-coréen a annoncé avoir ordonné la remise en liberté du président suspendu, selon l'agence de presse Yonhap, renonçant ainsi à son droit de faire appel. Dans un communiqué, le ministère public a déclaré avoir envoyé "un ordre de libération du président Yoon au centre de détention de Séoul aujourd'hui". L'opposition a critiqué la décision, un porte-parole du Parti démocrate déclarant que Yoon Suk-yeol se comportait "comme un général qui vient de remporter une bataille".
"C'est un comportement éhonté de la part de quelqu'un qui nie avoir été inculpé pour avoir mené une insurrection. Le seul moyen d'aller de l'avant est de le démettre (Yoon) rapidement de ses fonctions", a-t-on poursuivi en référence à la décision attendue de la Cour constitutionnelle.
L'équipe juridique de Yoon Suk-yeol avait intenté le mois dernier un recours contre le maintien en détention de leur client, soutenant que les procureurs l'avaient inculpé un jour après l'expiration du mandat en vertu duquel il était détenu après sa tentative ratée de suspendre le régime civil en décembre.
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