Espagne : à droite, le Parti populaire élit Alberto Núñez Feijóo comme nouveau chef
Agé de 60 ans, il dirigeait jusqu'ici la région de Galice et s'est construit une réputation de modéré depuis son entrée en politique.
Le Parti populaire (PP), principale formation d'opposition au gouvernement de gauche espagnol, a porté Alberto Núñez Feijóo à sa tête samedi 2 avril. Cet homme politique chevronné et pragmatique a aussitôt appelé à l'unité du parti pour "sortir la politique espagnole de la confrontation", a-t-il déclaré dans son premier discours en tant que leader, confirmant la réputation de modération qu'il s'est bâti depuis son entrée en politique.
Alberto Núñez Feijóo, 60 ans, a été élu leader du Parti populaire au terme d'un congrès extraordinaire du parti qui s'était ouvert vendredi à Séville, avec 98,35% des 2 663 suffrages exprimés, selon les résultats officiels. Jusqu'alors président du gouvernement régional de Galice, dans le nord-ouest de l'Espagne, il était l'unique candidat à la succession de Pablo Casado, 41 ans, le président sortant du parti.
Freiner la montée de l'extrême droite
De la base à ses dirigeants, le Parti populaire voit en lui le seul homme capable à la fois d'unifier le parti après l'une des plus graves crises internes de son histoire, qui a coûté son poste à Pablo Casado, et de vaincre le Parti socialiste du Premier ministre Pedro Sánchez lors des prochaines élections, prévues fin 2023. "Assez de polémiques artificielles", a-t-il lancé, appelant aussi le PP à cesser "les débats stériles" et à "affronter les problèmes réels".
"Je ne viens pas pour insulter le président du gouvernement, je viens, avec vous tous, pour le vaincre."
Alberto Núñez Feijóolors de son discours de victoire
Il va devoir maintenant ramener au pouvoir une droite encore traumatisée par le renversement en 2018 de Mariano Rajoy par le Parlement après le dépôt d'une motion de censure par le socialiste Pedro Sánchez à la suite de la condamnation du Parti populaire dans un scandale de corruption. Le nouveau chef du parti de droite aura parmi ses principales missions de freiner la poussée du parti d'extrême droite Vox, inexistant dans son fief galicien, mais en plein essor dans une grande partie de l'Espagne.
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