"On pensait que ce serait beaucoup plus spectaculaire" : déçus, les soutiens du parti espagnol d'extrême droite restent optimistes
Alors que les sondages prédisaient une trentaine de siège pour Vox, la formation politique espagnole d'extrême droite a obtenu 24 députés. Cela en fait la cinquième force du pays, mais sans lui conférer de réels pouvoirs.
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Les drapeaux, les slogans, la musique, tout y est, dimanche 28 avril à Madrid, pour écouter Santiago Abascal. Malgré des résultats jugés décevants aux élections législatives en Espagne, le leader du parti d'extrême droite Vox motive ses partisans : "Nous sommes au Parlement, dit-il. Nous y resterons." Mais, l'irruption attendue de Vox n'a pas eu lieu, alors que le Premier ministre sortant, le socialiste Pedro Sanchez, remporte les élections.
Bienvenue en résistance !
Santiago Abascal
Alors que les sondages lui donnaient une trentaine de sièges, Vox a obtenu "24 députés qui rediront que l’unité de l’Espagne ne se discute pas, mais se défend jusqu’à la mort", lance Santiago Abascal, depuis la tribune. Vox est le premier parti d'extrême droite à entrer aux Cortes (l'Assemblée nationale espagnole) depuis 1982, mais quoi qu’en dise son leader, être la cinquième force du parlement donne peu de pouvoirs.
"On s'était un peu emballés. On pensait que ce serait beaucoup plus spectaculaire", reconnaît Elena. La sympathisante a du mal à accepter les résultats. Surtout, ce qui la "déçoit le plus, c'est que Pedro Sanchez soit toujours là". La militante "était persuadée que les gens régiraient pour se débarrasser" du Premier ministre socialiste sortant.
"Le début d'une grande chose"
"Cela va se faire peu à peu", estime Enrique, pour qui "c'est quand même mieux qu'avant". Le jeune homme votait pour la première fois, comme Sonia pour qui ces résultats sont "le début d'une grande chose".
Séduits par un parti découvert sur les réseaux sociaux, ils veulent rester optimistes. Vox vise désormais les prochaines élections du 26 mai, pour tenter de renforcer son assise régionale.
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