Plus de 2 000 modérateurs de contenus travaillant pour Meta licenciés en Espagne, annonce un syndicat
Selon l'organisation, ce plan social a été décidé après l'annulation du contrat liant Telus à Meta, maison mère de Facebook, Instagram et Whatsapp.
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L'entreprise Telus International, chargée de modérer une partie des contenus publiés sur Facebook et Instagram, va supprimer plus de 2 000 postes en Espagne, après la rupture du contrat qui la liait au groupe Meta. Lors d'une réunion lundi 5 mai, la direction de Telus "a présenté formellement un plan social" affectant "2 059 personnes" sur son site de Barcelone, a annoncé dans un communiqué le syndicat Commissions ouvrières (CCOO).
Il s'agit de la "totalité des salariés effectuant des tâches de modération" pour Facebook et Instagram depuis le site barcelonais de Telus international, filiale du géant canadien des télécoms Telus, ajoute l'organisation syndicale. Selon CCOO, qui dit avoir signé un principe d'accord prévoyant "la plus haute indemnisation légale" possible pour les salariés, ce plan social a été décidé après l'annulation du contrat liant Telus à Meta, maison mère de Facebook, Instagram et Whatsapp. Interrogé lundi par l'AFP, un porte-parole de Telus a refusé de donner le nombre exact de suppressions de postes qui en découlent.
Meta avait annoncé en janvier la fin du fact-checking aux Etats-Unis, et mis à jour son règlement et ses pratiques sur la modération des contenus, afin d'écarter moins de messages et de publications susceptibles de faire entorse à ses standards. "Trop de contenus étaient censurés alors qu'ils n'auraient pas dû l'être", avait alors justifié le groupe – une décision largement vue comme un moyen de contenter le président Donald Trump, très critique de la politique de modération de Meta ces dernières années.
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