Espagne : "Je n'ai jamais eu l'intention de me rendre", affirme le leader indépendantiste Carles Puigdemont
Depuis son domicile belge, Carles Puigdemont est revenu, samedi, sur sa courte apparition à Barcelone alors qu'il est visé par un mandat d'arrêt.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/08/10/075-negrete-notitle240808-npxnc-66b76d2472774420380811.jpg)
De retour en Belgique, Carles Puigdemont s'explique. Le leader indépendantiste catalan, qui a remis un pied en Espagne, jeudi, pour la première fois depuis sept ans malgré un mandat d'arrêt le visant, a assuré, samedi 10 août, n'avoir pas eu l'intention de se rendre. "Je n'ai jamais eu l'intention de me livrer à une autorité judiciaire qui n'est compétente ni pour nous persécuter (...) ni pour rendre la justice, mais est motivée par des objectifs politiques", a-t-il expliqué dans une vidéo publiée sur le réseau social X.
Depuis son domicile de Waterloo, près de la capitale belge, où il affirme se trouver, il prétend avoir voulu "entrer au Parlement" de Catalogne, à Barcelone, pour y assister à la séance d'investiture du chef de l'exécutif catalan et pour pouvoir exercer son "droit de parole" et de "vote". Le dispositif policier installé non loin de là l'en a dissuadé, assure-t-il.
Il était conscient des "risques"
"Dans ce contexte, tenter d'accéder au Parlement aurait signifié une arrestation certaine, je n'aurais pas eu la moindre possibilité de m'adresser à la chambre, ce qui était mon objectif", dit-il encore. Carles Puigdemont précise qu'il a alors décidé de fuir. Le dirigeant du parti Junts explique qu'il était conscient des "risques" et des "coûts énormes en cas d'échec".
"Il était nécessaire de dénoncer au niveau international un Etat espagnol qui ne se comporte pas démocratiquement lorsqu'il permet aux juges de la Cour suprême de se moquer des lois approuvées par son Parlement", commente-t-il. Il fait là allusion à une loi d'amnistie âprement négociée avec le gouvernement espagnol en échange du soutien des indépendantistes au Parlement, et qui ne s'applique pour l'instant pas à lui.
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter