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Etats-Unis : émeutes après la mort d'un adolescent tué par la police

Scènes de pillages dans la nuit de dimanche à lundi à Ferguson, près de Saint-Louis dans le Missouri. Des centaines de personnes sont descendues dans les rues pour protester contre la mort samedi d'un adolescent de 18 ans, tué par un officier de la police.

Antoine Krempf

Radio France

Publié le 11/08/2014 06:47 Mis à jour le 11/08/2014 13:02

Temps de lecture : 1min

(Une station service a été pillée à Ferguson dans la nuit de dimanche à lundi © Compte Twitter @AntonioFrench)

La police anti-émeute patrouille encore ce lundi matin dans les rues de Ferguson. Pendant plusieurs heures dimanche, cette ville de la banlieue de Saint-Louis a été secouée par des scènes de pillages et d'affrontements avec les forces de l'ordre. Plusieurs médias américains, dont CNN et FoxNews, évoquent également des coups de feu. Le journaliste du journal local St Louis Post-Dispatch résume la situation sur Twitter : "Coups de feu, pillages, pas de policiers aux alentours "

Un peu plus tard, Antonio French, conseiller municipal de la ville de Saint-Louis, montre une voiture de la police anti-émeute patrouillant dans les rues. Les policiers demandent aux habitants de rentrer chez eux.

Avant le début de ces affrontements, des centaines de personnes s'étaient rassemblées dans les rues de Ferguson pour protester contre la mort de Mike Brown, un jeune homme de 18 ans tué par un officier de police samedi.

La mort du jeune homme est intervenue après une altercation avec un officier de la police locale samedi. Selon les forces de l'ordre, le policier a arrêté sa voiture au niveau de deux passants. Quand l'officier est sorti de la voiture, l'un des deux jeunes hommes l'a repoussé dans son véhicule. Le policier a alors fait feu une fois lorsque Mike Brown a tenté de s'emparer de son arme. Il aurait ensuite tiré à plusieurs reprises sur la victime. Une version contredite par un témoin. Dans une interview à KMOV 4 News, Dorian Johnson affirme que le policier a tiré à plusieurs reprises sur le jeune homme alors qu'il avait les bras levés.

Une version contestée par famille de cette ville populaire de 20.000 habitants. Ces derniers réclament une enquête indépendante. Une autopsie est en cours pour savoir combien de balles a reçu la victime.