Eurozapping : la fin du revenu de base inconditionnel en Allemagne

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Article rédigé par franceinfo - G. Dellingher, P. Gueny - Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

Comme chaque soir, le JT du 23h info fait un tour de l'actualité diffusée par les chaînes européennes de télévision. C'est l'Eurozapping du jeudi 9 octobre.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

L'Allemagne a la rescousse de son économie. Après 8 heures de négociation, la coalition a trouvé un accord au milieu de la nuit. Le chancelier conservateur signe la fin du revenu de base inconditionnel. Désormais, il va falloir travailler. Un 1er rendez-vous manqué à l'agence pour l'emploi et la machine à sanctions s'enclenche. "Si le second rendez-vous n'est pas honoré, les aides sont immédiatement abaissées de 30 %. Et au 3e rendez-vous manqué, toutes les aides sont coupées" indique le chancelier allemand. Et pour encourager les retraités à reprendre du service, 2 000 euros par an seront exonérés d'impôts. Enfin, pour sauver l'automobile, Friedrich Merz persiste à demander un report de la fin du moteur thermique au-delà de 2035.

L'économie, chahutée aussi au Danemark. Deux mille suppressions d'emplois chez le leader mondial des éoliennes offshore. Orsted se sépare d'un quart de ses effectifs, victime du gel d'un projet aux États-Unis. "Pour saisir de nouvelles opportunités, nous devons nous restructurer et réorienter notre activité offshore sur le marché européen de l'énergie", déclare Ranis de Troel, directeur de la succursale Dl Energy. Bousculée par la politique industrielle de Donald Trump, l'entreprise n'a pas eu d'autre choix que de réduire la voilure.

Trump sanctionne la Serbie importatrice d'énergie russe

Ces stations de la compagnie pétrolière serbe NIS risquent d'être à sec dans les heures qui viennent. Victime d'un embargo américain, car elle appartient pour moitié aux Russes de Gazprom. Les habitants s'inquiètent. Après un sursis de 9 mois, la compagnie NIS n'a pas réussi à rompre avec Gazprom. Le président s'indigne. "Les conséquences sont désastreuses pour notre pays. Les Serbes doivent comprendre que cela n'est pas dirigé contre le gouvernement, mais contre la nation tout entière et que nous devons rester unis", déclare le président de la Serbie Aleksander Vucic. 80 % du carburant et 90 % du gaz consommé en Serbie proviennent de la Russie.

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