Commémoration des 80 ans de la libération d'Auschwitz : Emmanuel Macron souhaite une "prise de conscience" face à "l'extrémisme, l'odieux antisémitisme et le révisionnisme" qui rôdent

Le chef de l'État se rend lundi après-midi en Pologne pour commémorer les 80 ans de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau. Mais avant cela, il se rend au Mémorial de la Shoah à Paris. Un déplacement plein de symboles politiques.

Article rédigé par franceinfo
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Emmanuel Macron, le 7 janvier 2025 à Paris. (LUDOVIC MARIN / POOL / VIA AFP)
Emmanuel Macron, le 7 janvier 2025 à Paris. (LUDOVIC MARIN / POOL / VIA AFP)

Il y a 80 ans, le 27 janvier 1945, avait lieu la libération du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau en Pologne. En cette journée de commémorations, Emmanuel Macron participe lundi après-midi à la cérémonie en Pologne après s'être rendu dans la matinée au Mémorial de la Shoah à Paris.

"Auschwitz est l'un de ces endroits qui interrogent la conscience humaine", affirme l'Elysée. Emmanuel Macron est le sixième président français à se rendre sur place pour une "prise de conscience", justifie son entourage "de ce que fut l'extrémisme", "l'odieux antisémitisme" et "le révisionnisme" qui rôdent "encore dans certains cerveaux malades".

Retisser un lien "abîmé"

Parmi les 69 000 Français qui ont été déportés au camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, moins de 4 000 en sont revenus. Parmi eux, Esther Sénot, le chef de l'État échangera avec cette rescapée, âgée de 97 ans. Au Mémorial de la Shoah à Paris, Emmanuel Macron est passé aussi par la crypte, où sont ensevelies des cendres de victimes mélangées à de la terre d'Israël et par le mur des noms, qui avait été vandalisé au printemps. 

Un nouveau cycle de commémorations, 80 ans de la libération de plusieurs camps et de plusieurs villes, l'occasion pour Emmanuel Macron de reprendre le fil de ses déplacements, avec aussi l'objectif de retisser un lien "abîmé" avec les Français.

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