ETA est "disposée" à observer un cessez-le-feu permanent et vérifiable et "même à aller plus loin"
Deux des "représentants" de l'organisation séparatiste basque armée l'ont affirmé dans une interview au journal basque Gara samedi.Le gouvernement espagnol a rejeté cette nouvelle annonce de l'ETA, la troisième depuis le début du mois.
Deux des "représentants" de l'organisation séparatiste basque armée l'ont affirmé dans une interview au journal basque Gara samedi.
Le gouvernement espagnol a rejeté cette nouvelle annonce de l'ETA, la troisième depuis le début du mois.
"L'ETA est disposée à faire cette avancée", à savoir observer un cessez-le-feu permanent et vérifiable, "et même à aller plus loin si les conditions sont réunies pour cela", ont déclaré les deux représentants au journal indépendantiste qui reçoit habituellement les communiqués de revendication du groupe armé.
"L'objectif consiste à résoudre de façon démocratique le conflit politique [basque, NDLR], à refermer la plaie pour toujours, et cela nous oblige tous à agir avec responsabilité", ont ajouté les deux "étarras", selon des extraits de l'entretien diffusés sur le site internet de Gara.
"Les communiqués et les interviews sont désormais inutiles, la seule chose que l'on attend, c'est l'abandon définitif de la violence" a indiqué une source gouvernementale, citée par l'édition en ligne du journal El Mundo.
Le 5 septembre, ETA a annoncé un cessez-le-feu aux contours flous, que le gouvernement a jugé insuffisant et qu'il a rejeté.
Batasuna, la vitrine politique d'ETA, a demandé samedi au groupe armé de montrer sa "volonté" de déposer "définitivement" les armes. Batasuna a conclu un "accord pour un scénario de paix" avec le parti Eusko Alkartasuna et avec d'autres mouvements indépendantistes.
Ces partis réclament à l'Etat espagnol "l'abrogation de la Loi sur les partis politiques" qui a permis l'interdiction de Batasuna par la justice espagnole. Batasuna, interdit en Espagne depuis 2003 en raison de ses liens avec l'ETA, cherche à revenir dans le jeu politique avant les élections locales basques de 2011.
Le chef du gouvernement José Luis Zapatero estime insuffisantes les annonces d'ETA. La précédente trêve avait pris fin en décembre 2006 avec un attentat à l'aéroport de Madrid, qui avait fait deux morts.
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