L'Union européenne a décidé lundi d'imposer des sanctions contre le prédident sortant Laurent Gbagbo
Les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept, réunis lundi à Bruxelles, ont adopté une interdiction de visas vers l'Europe et un gel d'actifs financiers.Ces sanctions visent à "envoyer un message politique" à M. Gbagbo et ses proches qui refusent de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle.
Les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept, réunis lundi à Bruxelles, ont adopté une interdiction de visas vers l'Europe et un gel d'actifs financiers.
Ces sanctions visent à "envoyer un message politique" à M. Gbagbo et ses proches qui refusent de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle.
Impasse politique
Les Etats-Unis, l'Union africaine, la Cedeao et le conseil de sécurité des Nations unies ont tous reconnus la victoire d'Alassane Ouattara, renforçant la pression de la communauté internationale qui ne reconnaît pas la réélection de Laurent Gbagbo à la présidence.
Isolé au plan international, ce dernier a fait une ouverture en appelant à la "discussion" et rejeté l'idée d'un conflit armé avec les partisans de son rival.
Fort du très large soutien international et pour l'heure sans levier apparent pour exercer effectivement le pouvoir, le camp d'Alassane Ouattara ne paraît pas prêt à négocier avec le sortant, et vise le contrôle de l'appareil d'Etat.
Face à face en armes, lundi après-midi
Des forces fidèles à Laurent Gbagbo ont établi lundi un blocus autour de l'hôtel qui sert de QG à son rival Alassane Ouattara. Le blocus a été levé en fin d'après-midi. En dépit de ce blocus, Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara, avait affirmé qu'il s'installerait vendredi avec ses ministres au siège du gouvernement à Abidjan.
Sur place, les Casques bleus de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) avaient "reçu l'ordre de protéger le gouvernement de M. Ouattara, en conformité avec (son) mandat".
Par ailleurs, le couvre-feu instauré à la veille de la présidentielle du 28 novembre et qui devait s'achever mardi matin, a été prolongé d'une semaine, jusqu'au 21 décembre, en vertu d'un décret de M. Gbagbo lu lundi à la télévision publique. Il sera raccourci de deux heures, puisqu'il ne sera en vigueur que de 24H00 à 05H00, au lieu de 22H00 à 05H00 auparavant.
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